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Gaspard Koenig
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Deux étudiants en agronomie, angoissés comme toute leur génération par la crise écologique, refusent le défaitisme et se mettent en tête de changer le monde. Kevin, fils d'ouvriers agricoles, lance une start-up de vermicompostage et endosse l'uniforme du parfait transfuge sur la scène du capitalisme vert. Arthur, enfant de la bourgeoisie, tente de régénérer le champ familial ruiné par les pesticides mais se heurte à la réalité de la vie rurale. Au fil de leur apprentissage, les deux amis mettent leurs idéaux à rude épreuve.
Du bocage normand à la Silicon Valley, des cellules anarchistes aux salons ministériels, Gaspard Koenig raconte les paradoxes de notre temps - mobilité sociale et mépris de classe, promesse de progrès et insurrection écologique, amour impossible et désespoir héroïque... Une histoire de terre et d'hommes, dans la grande veine de la littérature réaliste.
Prix Interallié 2023
Prix Jean-Giono
Prix Transfuge -
Agrophilosophie : réconcilier nature et liberté
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- Hors collection
- 2 Octobre 2024
- 9791032932193
Gaspard Koenig a entrepris de cultiver son jardin, en l'occurrence un hectare en Normandie. Un potager, un verger, une friche, quelques massifs fleuris. En bon néorural dépassé par la nature, il a demandé conseil à ses vieux amis les philosophes. Car au détour d'une page ou d'une métaphore, ceux-ci révèlent leur lien à la terre. Socrate déambule dans l'herbe fraîche, Locke cueille des pommes, Kant observe les arbres. Les anarchistes laissent pousser les ronces et les hégéliens veulent des jardins à la française. C'est tout l'objet de ce livre : relier la pensée et le sol. Dis-moi comment tu cultives ton jardin, je te dirai qui tu es ! Entrecroisant références philosophiques, découvertes botaniques et réflexions politiques, Gaspard Koenig dessine sa propre agrophilosophie. Il y célèbre ses deux passions, la nature et la liberté. Et il imagine les contours d'une société réconciliée avec le cycle de l'humus.
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Notre vagabonde liberté : à cheval sur les traces de Montaigne
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- Essais
- 1 Septembre 2021
- 9791032900208
"Je sais bien ce que je fuis, mais non pas ce que je cherche", expliquait Montaigne à propos de la longue chevauchée qu'il fit à travers l'Europe en 1580. Gaspard Koenig aussi sait ce qu'il fuit : les injonctions permanentes des gouvernements et des algorithmes. Il s'est donc lancé sur les traces de Montaigne, en suivant le même itinéraire, avec le même moyen de transport : un cheval, ou plutôt une jument, Destinada. Pour rejoindre Rome, le cavalier et sa monture ont parcouru 2 500 kilomètres pendant cinq mois, passant par le Périgord, la Champagne, les Vosges, la Bavière, la Toscane... Toquant aux portes pour trouver gîte et couvert, parcourant les campagnes mais aussi les zones commerciales et les centres-villes, l'écrivain a eu tout le loisir de "frotter et limer sa cervelle contre celle d'autrui", comme le recommandait Montaigne. Dans cette plongée au coeur des territoires, la générosité et l'hospitalité sont presque toujours au rendez-vous. Au rythme du pas, notre modernité révèle ses vertus et ses travers. L'occasion pour l'auteur de renouer avec certains thèmes chers à Montaigne : la relation entre l'homme et l'animal, l'art du dépouillement, les conflits religieux, la diversité des cultures ou les leçons de la nature...
Au fond, que Gaspard Koenig pouvait-il bien chercher dans un tel vagabondage, sinon la liberté ? La sienne, celle que l'on cultive dans cette "arrière-boutique" où se réfugiait Montaigne. Mais aussi la nôtre, exigence politique plus contemporaine que jamais. -
La fin de l'individu ; voyage d'un philosophe au pays de l'intelligence artificielle
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- 10 Septembre 2019
- 9791032907221
Quel avenir pour l'individu et ses libertés à l'ère de l'intelligence artificielle ?
Pour répondre à cette question urgente, Gaspard Koenig a entrepris un tour du monde de San Francisco à Pékin, d'Oxford à Tel Aviv et de Washington à Copenhague. Il a rencontré plus de 120 professeurs, entrepreneurs, intellectuels, politiques, économistes, artistes, et même un magicien.
Au fil de ce périple émerge une véritable philosophie de l'intelligence artificielle (IA). Celle-ci ne menace pas l'existence d'Homo sapiens et les robots ne voleront pas nos emplois. En revanche, en déployant des techniques d'optimisation, de prédiction et de manipulation à grande échelle, l'IA remet en cause le fondement même de nos Lumières : l'idée d'un individu autonome et responsable.
L'intelligence artificielle nous prépare ainsi des droits sans démocratie, un art sans artiste, une science sans causalité, une économie sans marché, une justice sans coupable, des amours sans séduction... à moins que nous ne reprenions le contrôle en forgeant pour nous-mêmes un droit à l'errance.
Un récit philosophique pour notre époque, fourmillant d'informations, d'anecdotes, d'états d'âme et aussi d'humour. De quoi rendre l'IA plus facile à comprendre et, espérons-le, à maîtriser ! -
Contr'un : pour en finir avec l'élection présidentielle
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- Hors collection
- 5 Octobre 2022
- 9791032926529
Parce qu'il est depuis longtemps un intellectuel engagé, et parce qu'il a été candidat à la dernière élection présidentielle, Gaspard Koenig occupe une position unique pour analyser notre système politique actuel. Son récit de campagne très concret, souvent drôle, ouvre sur une critique radicale de nos institutions, qui font primer les personnes sur les idées. Si de nombreux auteurs, comme Aron, Mitterrand ou Revel, ont déjà dénoncé le présidentialisme de la Ve République, Gaspard Koenig s'attaque cette fois à un véritable tabou en remettant en question l'élection du président au suffrage universel.
Contre la conception gaulliste de la souveraineté, il propose une autre vision de la société, plus décentralisée, et imagine à quoi pourrait ressembler la démocratie de demain. -
"C'est là que je réalisai toute mon erreur : je n'étais pas au Paradis, mais en Enfer. La torture éternelle, ce n'était pas la chaux et les pinces, mais un salon d'attente avec sièges inclinables."
Un conte philosophique pour notre époque. -
En débarquant à Londres, Ruxandra est devenue « Roxy », une nanny roumaine parmi des milliers d'autres, au service exclusif du petit George, deux ans.
Tout semble séparer David, le père, angoissé par sa carrière à la City, et cette jeune femme qui observe le mode de vie de ses employeurs avec un mélange de convoitise et de mépris. Jusqu'au jour où un important projet d'autoroute transeuropéenne met la Roumanie au coeur des préoccupations de David. Et si Roxy détenait désormais la clé de ses ambitions ?
L'Est et l'Ouest, le village et la mégalopole, la tradition et la raison : qui finira par kidnapper l'autre ?
Des beaux quartiers londoniens aux monastères des Carpates en passant par les bureaux de Bruxelles et le détroit de Gibraltar, Gaspard Koenig nous offre un roman trépidant, une satire lucide et documentée des rêves européens. -
Voyages d'un philosophe aux pays des libertés
Gaspard Koenig
- Éditions de l'Observatoire
- De facto
- 21 Février 2018
- 9791032901854
"Et toutes ces belles idées sur la liberté, elles sont appliquées quelque part ?
- Ensemble, non. Mais par petits bouts, oui. Enfin, je crois.
- Hé bien, tu n'as qu'à aller voir."
C'est ainsi que je fus arraché à la torpeur de ma bibliothèque. Depuis lors, je voyage à travers le monde avec une ambition simple : étudier les thèmes de philosophie politique qui me sont chers là où ils sont mis en oeuvre. Faire apparaître derrière les concepts des histoires, des visages.
Pour comprendre la tolérance religieuse, j'ai parcouru le Kerala, en Inde, où les grands monothéismes coexistent depuis la nuit des temps. Pour me faire une opinion sur le libre-échange, j'ai suivi dans son quotidien le directeur de l'Organisation mondiale du commerce. Pour tester la libéralisation des drogues, j'ai côtoyé les entrepreneurs de la marijuana au Colorado. Pour mieux saisir les enjeux du revenu universel, j'ai enquêté dans les villages brésiliens où il est expérimenté. Pour apprécier la réalité du microcrédit, j'ai sillonné les bidonvilles de Lima. Et pour m'assurer des vertus de la liberté, j'ai rencontré ceux qui en sont privés, dans les "prisons ouvertes" finlandaises.
Chemin faisant, j'ai perdu certains préjugés, découvert de nouvelles idées, croisé des auteurs insoupçonnés. Et j'ai acquis une conviction : les problèmes posés par la liberté se résolvent par... davantage de liberté.
G.K. -
Les discrètes vertus de la corruption
Gaspard Koenig
- Grasset
- essai français
- 14 Octobre 2009
- 9782246706793
S'il est un phénomène universellement répandu, traversant les époques et les sociétés avec son lot constant de scandales et d'indignation, c'est bien la corruption. Les journalistes en trouvent chaque jour un nouvel exemple, et les livres d'histoire en portent partout la trace. Pourtant, tous les philosophes semblent l'avoir oubliée de leurs écrits. Tous, sauf un : Bernard Mandeville, auteur anglais du début du XVIIIe siècle, et tant soit peu provocateur. Gaspard Koenig le sort de l'oubli. En s'appuyant sur ses différents écrits, notamment la « fable des abeilles », par laquelle Mandeville établit que « les vices privés font les vertus publiques », Gaspard Koenig part sur les traces de la corruption. Il parcourt des domaines aussi divers que la littérature, l'histoire, la philosophie, l'ethnologie, le cinéma ou l'art contemporain. Il rencontre ceux qui la pratiquent, de Talleyrand à François Mitterrand : ceux qui la critiquent, de Juvénal à Denis Robert : ceux qui la subliment, de Balzac à Francis Ford Coppola. C'est en apprenant à la connaître que la corruption dévoile ses vertus. Des vertus discrètes, que les bien-pensants nous ont appris à ignorer, mais essentielles, sans lesquelles les économies stagneraient, les sociétés se déliteraient, et les hommes resteraient des idéologues stériles. Ce qu'on appelle la corruption ne se résume pas à des affaires de pots-de-vin. C'est une question de vie et de mort, qui met en jeu aussi bien la nature du Mal que la survie de l'homme. Une question qui nous concerne tous.
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Clara est une jeune beauté qui fait des puzzles. C'est pour elle un jeu, une obsession, et même un métier : découper, dans le bois, des tableaux de maître ou des paysages marins. Elle aime les emboîtements impossibles, les images à trous, les mystères de dernière minute. Elle attend fébrilement le moment de tout défaire, puis de tout recommencer. Sa vie et ses amours obéissent à la même logique : l'insouciance portée au niveau de l'art. L'apparition d'un étrange adolescent venu de Russie ébranle son univers. Vivant comme un prince en exil, hanté par les fastes et les vices de l'Empire des Romanov, il règne sur deux domestiques dans une usine à l'abandon. Hautain, reclus dans ses fantasmes, à la fois gamin et tyrannique, Alexeï pose une énigme à Clara. Parviendra-t-elle à rassembler les morceaux de ce dernier puzzle ?
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Le Livre :
Octave est un personnage accessoire d'A la recherche du temps perdu. On le voit apparaître à Balbec, partageant son temps entre le tennis et le casino. C'est le produit d'un monde riche et heureux, mais aussi sans goût et indifférent aux choses de l'esprit. Dépensier, avide de femmes, futile, il est finalement vulgaire et bien de sa famille, puisque c'est un neveu de M. Verdurin. De façon surprenante, dans le dernier volume du roman de Proust, on le voit revenir, devenu un génial écrivain de théâtre. Se pourrait-il que son talent soit sorti « de la fréquentation des pesages et des grands bars » ? La « jeunesse dorée » peut-elle avoir un destin ?
Gaspard Koenig imagine la vie d'Octave. Octave, fils d'un riche homme d'affaires surnommé El Torero, qui achète des Goya comme des voitures de luxe et des livres comme décoration de ses murs. Octave, élève renvoyé de toutes les écoles, qui provoque un scandale en cours de philosophie en montrant son sexe en guise de réponse au professeur dont le pédantisme l'irrite. Octave qui renverse les filles comme des obstacles et monte à cheval comme il ferait l'amour. Octave qui rencontre Elise et l'emmène à Venise... Voici Octave, ses amours, ses amitiés, ses insolences, ses inquiétudes : une jeunesse.
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"Dix ans. C'est, à quelques mois près, le temps qu'il m'aura fallu pour obtenir mon permis de conduire. De Paris à Londes et jusqu'à New York, j'ai passé des centaines d'heures dans le huis-clos d'une auto-école. Le permis était devenu mon secret, ma croix, ma blessure honteuse. Mes rêves les plus fous de vacances, comme de me promener en Ecosse ou de découvrir la Transylvanie, s'effondraient devant la perspective d'enchaîner trains et bus. Tous les six mois, avec fatalisme, je réservais sur internet la date de mon porchain échec.
Ces leçons de conduite furent aussi des leçons de vie. Au gré des créneaux et des démarrages en côte, je me suis posé des questions nouvelles : par quel mystérieux processus l'être humain se transforme-t-il en brute primitive derrière un volant ? Pourquoi les Français et les Britanniques, confrontés aux mêmes questions du code de la route, y apportent-ils des réponses différentes ? Quelles libertés reste-t-il au citoyen-automobiliste ? Et, d'ailleurs, pourquoi diable doit-on passer un permis de conduire ?
Réponses en dix-sept leçons."G. K. -
Rue Cauchy, 15e arrondissement de Paris, 2 h du matin. Celui qu'on appelle « le Monsieur », et qui n'est autre que François Hollande, reçoit un coup de téléphone urgent.
West Village, New York, 2h30 (heure de Paris). Saïd, trader ambitieux et sans état d'âme, ne peut pas quitter des yeux ses écrans. Les bruits les plus alarmants courent sur le système financier français. La France va-t-elle être poussée à la faillite ?
Voici les principaux acteurs de ce thriller politico-financier, qui seront rejoints par le ministre des Finances, le directeur du Trésor, la compagne du Président et bien d'autres personnages au cours de cette nuit de la dernière chance. Dans la tourmente des marchés, chacun est confronté à ses petites lâchetés et à ses grandes passions : c'est l'heure des choix.
Que se passera-t-il à 9h du matin ? -
Time to philo ; notre monde vu par la philosophie
Gaspard Koenig
- Larousse
- 2 Novembre 2017
- 9782035939982
Face au flot continu d'informations, nous avons plus que jamais besoin des philosophes pour prendre du recul. Depuis janvier 2016, à travers sa newsletter Time to Philo, Gaspard Koenig emprunte leurs concepts pour interpréter les événements de l'actualité, semaine après semaine. Sans aucun parti pris idéologique, il pioche dans l'histoire de la philosophie pour nous proposer des pistes de réflexion et de débat. C'est ainsi que René Descartes nous parle du bio, Edmund Burke du Brexit, Platon de la « post-vérité », Francis Fukuyama du transhumanisme, Montesquieu du terrorisme, Hans Jonas de la Cop 21, ou Claude Lévi-Strauss... du père Noël.
Gaspard Koenig conclut ce recueil par un « Dictionnaire égoïste des philosophes », où il présente de manière très personnelle les principales doctrines parcourues. Time to Philo se veut un manuel de philosophie à l'usage de tous, pour mieux former son opinion, et parfois... en changer. De quoi réveiller votre sens critique et dialectique !
Gaspard Koenig est philosophe. Normalien, agrégé de philosophie, il enseigne aujourd'hui à Sciences Po Paris. Il a publié des essais sur Bernard Mandeville et sur Gilles Deleuze, ainsi que sur l'histoire du libéralisme.
Time to Philo est une newsletter philosophique. Elle est éditée et diffusée par Time to Sign Off, newsletter gratuite qui tous les soirs résume l'actualité pour ses 100 000 abonnés. -
Simplifions-nous la vie !
Gaspard Koenig, Nicolas Gardères
- Éditions de l'Observatoire
- Hors collection
- 17 Novembre 2021
- 9791032924730
Pendant plusieurs mois, le philosophe Gaspard Koenig et le juriste Nicolas Gardères ont parcouru la France pour recueillir des milliers de témoignages liés à l'enfer bureaucratique. Artisans, allocataires sociaux, agriculteurs, militants associatifs, citoyens soucieux de bien faire, nous sommes tous enfermés dans cette "cage d'acier" que redoutait Max Weber. Ce n'est pas une question de paperasse mais de justice sociale. L'excès de normes exclut, discrimine, opprime. Il favorise les puissants et met les faibles dos au mur. Les auteurs proposent une méthode de simplification radicale, inspirée par la Révolution française : le projet Portalis. Simplifier, c'est faire à nouveau confiance au jugement individuel, aux solutions locales, au dialogue et au compromis. C'est faire le pari de la liberté.
À l'approche de l'élection présidentielle, un véritable projet de société.