Publications scientifiques du Muséum
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Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) : fabrique d'une science botanique
Gilles Geneix
- Publications scientifiques du Muséum
- 2 Mars 2023
- 9782856539873
Le 4 août 1789, jour de l'abolition en France des droits féodaux et des privilèges, Antoine-Laurent de Jussieu publie le Genera Plantarum. Ce livre, rédigé en latin et jamais traduit, constitue son grand-oeuvre, lentement construit durant une quinzaine d'années d'examen détaillé et systématique de l'ensemble des plantes et des matériaux naturalistes auxquels il a accès en tant que professeur de botanique au Jardin du roi. Point d'évolution majeur d'un siècle de recherches et de controverses sur la classification du monde végétal, il préparera le mouvement européen de synthèse et d'intégration de la mise en ordre du vivant avec la science qui en étudie le fonctionnement. Cette biographie d'Antoine-Laurent de Jussieu propose de saisir le médecin botaniste en interaction avec le monde et ses semblables, de cerner sa pensée en train de s'élaborer, de retracer son cheminement scientifique, sa socialisation progressive, et d'identifier les ressources techniques, épistémologiques et sociales qu'il mobilise pour sa production savante et ses interventions dans le champ naturaliste. Au-delà de l'histoire de vie du savant, Gilles Geneix trace également, et peut-être avant tout, la biographie d'un livre : celle de sa formation, de son environnement, de ses parentés, de son autorité, de sa vie et de son effacement, et de l'héritage qu'il a laissé. Cette étude des productions et des pratiques de savants, qu'ils se disent botanophiles, botanistes, naturalistes, physiciens, chimistes, physiologistes, médecins ou philosophes, compose une forme d'histoire de la botanique européenne au moment où elle se constitue comme science globale du végétal, à partir d'un archipel de savoirs issus principalement de la philosophie naturelle, de l'histoire naturelle et de la médecine. En complément, sont proposées les premières traductions du Prologue et de l'Introduction du Genera Plantarum, ainsi que de la thèse de médecine de Jussieu de 1770.
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Ataï, un chef kanak au musée ; histoires d'un héritage colonial
Christelle Patin
- Publications scientifiques du Muséum
- 17 Décembre 2020
- 9782856538425
Originaire de la région de la Foa en Nouvelle-Calédonie, le chef Ataï, personnage emblématique de l'insurrection kanak de 1878, fut tué lors des opérations de « pacification » de l'île. Sa tête et une main furent livrées par des auxiliaires kanak à l'armée française puis envoyées dans les collections d'une société savante, la Société d'Anthropologie de Paris. Débute alors, au sein du musée, la seconde vie d'Ataï marquée par une « transmutation » du trophée martial en spécimen scientifique. Sa dépouille sera rendue à ses descendants en 2014. Tantôt figure du « sauvage » beau et anthropophage, ou du chef tacticien et insoumis, tantôt figure du révolutionnaire libérateur d'un peuple assujetti ou du pacificateur d'une colonie de peuplements, les interprétations passées et actuelles du Kanak Ataï offrent de multiples visages à explorer. Elles sont aussi indissociables de l'histoire plus générale des collections anthropologiques constituées de restes humains, héritage complexe aujourd'hui sensible. Les chapitres de ce livre offrent des clés de lecture permettant d'appréhender les différents modes d'appropriation des éléments de corps humain du chef Ataï lors de leur parcours patrimonial, les logiques et les enjeux sous-jacents. À partir de l'analyse de nombreuses archives inexplorées, d'entretiens avec les scientifiques-conservateurs, l'auteur s'attache à reconstituer chacune des étapes de la patrimonialisation du chef kanak par la communauté des anthropologues - prélèvement du corps ou parties en 1878, transport, catégorisation, transformation, étude scientifique, exposition puis restitution en 2014 - afin d'en cerner l'évolution des mécanismes, intérêts personnels, enjeux collectifs et spécificités. L'analyse se veut aussi comparative, confrontant tour à tour les pratiques de la Société d'Anthropologie de Paris à celles du Muséum national d'Histoire naturelle ainsi que les destinées de spécimens collectés en Nouvelle-Calédonie en cette fin de XIXe siècle.
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Tableau historique des progrès de l'ichtyologie ; depuis son origine jusqu'à nos jours
Georges Cuvier
- Publications scientifiques du Muséum
- 4 Janvier 2021
- 9782856538449
A founder of comparative anatomy and a giant of nineteenth-century biology, Georges Cuvier, and his student and colleague Achille Valenciennes, brought together all that was known about fishes in their massive 22-volume Histoire naturelle des poissons published from 1828 to 1849. Despite the passage of time, this work represents a landmark in the history of science, indispensable to systematic ichthyology and to comparative biology in general. As an introduction to this monumental work, the first volume traces the development of the study of fishes as then understood-from the earliest beginnings to the first third of the nineteenth-century-and summarizes the criteria for classification that their own work would follow. This critically important essay-one of the first attempts at a comprehensive history of any major group of organisms-now appears in English alongside the original French text, beautifully illustrated and accompanied by rich annotations and commentary, serving to bring this important text to our attention and highlighting its historical significance.
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La Vénus hottentote entre barnum et muséum
Claude Blanckaert
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538692
Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme « le plus merveilleux phénomène de la nature » dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme « monstre » de son vivant. À partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours de l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race « sauvage », la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des « Vénus » stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les « métamorphoses » complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.
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Exposer l'humanité ; race, ethnologie et empire en France (1850-1950)
Alice Conklin
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538838
Exposer l'humanité propose une traversée de l'histoire de l'anthropologie en France. Mettant particulièrement l'accent sur la formation de la discipline au cours de la Troisième République et du régime de Vichy, cet ouvrage montre l'imbrication des notions scientifiques de race et de culture entre 1850 et 1950. Il explore le rôle de deux générations d'anthropologues et d'ethnologues - et des musées qu'ils créèrent - dans la mise en place du racisme et de l'anti-racisme modernes. Alice Conklin porte ainsi un nouveau regard sur les relations tumultueuses entre science, société et empire à une époque où l'impérialisme français et le fascisme en Europe connaissent leur apogée.
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L'art des ghostnets : approche anthropologique et esthétique des filets-fantômes
Géraldine Le Roux
- Publications scientifiques du Muséum
- 26 Janvier 2023
- 9782856539842
Entre urgence écologique, attraction esthétique, engagement économique et valeur mémorielle, Géraldine Le Roux révèle comment des filets de pêche abandonnés en mer (ghost nets) mettent en branle des écosystèmes. L'émergence et la reconnaissance internationale de l'art des ghostnets sont au coeur de l'ouvrage. Des sculptures faites à partir de morceaux de filets, des paniers tressés en corde et des représentations ultra réalistes obtenues à l'aide de fibres cousues sont l'oeuvre d'une centaine d'artistes autochtones et non-autochtones, d'Australie, d'Océanie, des Amériques et d'Europe. Les gestes artistiques empruntent autant au langage des vanniers qu'au monde de l'art contemporain. En restituant les processus de collecte sur la plage et la transformation des déchets marins dans les ateliers, la sélection et l'exposition des oeuvres en galerie ou au musée, le livre questionne la place du plastique dans le monde à l'aune des savoirs locaux et des souverainetés autochtones. Le filet-fantôme, objet a priori déchu, est régénéré tant par les gestes écologiques et artistiques que par les mémoires qu'il entrouvre et les actions qu'il entrelace entre passé, présent et futur. « Géraldine Le Roux sillonne les océans et les îles avec un oeil d'anthropologue engagée. Depuis sa thèse pionnière sur les artistes aborigènes et océaniens résidant dans les villes de la côte est australienne, elle n'a eu de cesse de contextualiser et de valoriser, par des articles scientifiques et l'organisation d'expositions, des oeuvres peu connues. Dans cet ouvrage, elle inventorie des créations artistiques uniques et les croise avec des voix autochtones et des discours tenus par d'autres usagers de la mer, qui, tous, invitent à prendre soin des océans. » Barbara Glowczewski, directrice de recherche et médaille d'argent du CNRS.
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La langue des bois ; l'appropriation de la nature entre remords et mauvaise foi
Sergio Dalla bernardina
- Publications scientifiques du Muséum
- 20 Janvier 2022
- 9782856539262
« Ils remplissent de foin la peau de l'ours et après avoir célébré leur victoire avec des chants de raillerie et d'insulte, après lui avoir craché dessus et l'avoir repoussé à coups de pied, ils dressent l'animal sur ses pattes arrière et alors, pendant un temps considérable, ils lui accordent toute la vénération due à un dieu protecteur. » James G. Frazer, Le rameau d'or (1923 : 489) Les Ostiaks, chasseurs d'ours sibériens, traitaient la dépouille de leurs proies avec la plus grande considération. Cela ne les empêchait pas de projeter sur ces proies une agressivité tout aussi sincère. Contradictions de l'homme primitif ? Témoignages d'une époque révolue ? Peut-être pas. Masquée par des nouvelles rhétoriques, protégée par des nouvelles ritualités, cette ambivalence semble orienter encore aujourd'hui nos rapports aux « non humains ». On en trouve des traces dans les espaces naturels, où le spectacle de la prédation, différemment commenté, excite chasseurs et non-chasseurs. Elle hante les ateliers des artistes et les salles des musées, où la mort de l'animal est à la fois pleurée et célébrée. Elle visite nos jardins et nos maisons sans épargner le monde végétal, des plantes d'intérieur aux sapin de Noël. En toile de fond, la « Comédie de l'innocence » dispositif psychologique et social permettant, par l'adoption d'un comportement stéréotypé, de sévir d'un côté et de se déculpabiliser de l'autre.
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Des voies de l'ombre quand les chauves-souris sèment le trouble
Frédéric Laugrand, Antoine Laugrand
- Publications scientifiques du Muséum
- 15 Février 2024
- 9782383270126
Comment des humains et des chiroptères forment-ils des communautés ? À l'échelle de la planète, les chauves-souris suscitent des sentiments ambivalents. Elles font travailler les imaginaires et les humains interagissent avec elles de multiples manières. Elles inspirent des mythes. Elles défient la pensée classificatoire. Leur sexualité intrigue et elles posent la question du genre de façon inédite. Elles alimentent la technologie, le biomimétisme. Leurs compétences et leur sensibilité ont été repérées par des collectifs humains qui les mobilisent pour se déplacer, anticiper les typhons, etc. Leurs chairs sont appréciées ou exclues des régimes alimentaires. Elles occupent une place de choix dans la pharmacopée. Furtives et invisibles, nocturnes et discrètes, la sorcellerie les sollicite. Elles incarnent des esprits et des divinités. Elles entrent dans la parenté au sein des clans comme des figures ancestrales. Elles sont représentées tantôt comme des alliées apportant bonne fortune, tantôt comme des ennemies qu'il faut maintenir à distance ou dans « la nature ». Elles se situent au coeur de pratiques rituelles de type initiatique ou sacrificielle. Bien que les chauves-souris existent depuis des millions d'années, plusieurs espèces sont aujourd'hui menacées. Elles sonnent l'alarme à un moment où les humains ne respectent plus les milieux et détruisent l'environnement. Capables de contenir les virus les plus dangereux grâce à un système immunitaire exceptionnel, elles les excrètent dans des situations de stress. Accusées ici des pires maux, elles sont admirées là pour leur rôle écologique comme des défenseurs de la biodiversité. Elles participent à la pollinisation, à la reforestation ou à l'élimination des insectes. Les chiroptères sèment un trouble que ce livre interroge à partir de multiples perspectives.
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Cuvier's history of the natural sciences ; twenty-four lessons from Antiquity to the Renaissance
Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538678
Here, for the first time in English, is Georges Cuvier's extraordinary "History of the Natural Sciences from Its Origin to the Present Day." Based on a series of public lectures presented by Cuvier from 1829 to 1832, this first of a five-volume series, translated from the original French and heavily annotated with commentary, is a detailed chronological survey of the natural sciences spanning more than three millennia. It is truly astonishing in its detail and scope. Cuvier was fluent in many languages, English, German, Spanish, and certainly Latin, in addition to French. He was therefore well prepared to investigate and interpret firsthand the scientific literature of Europe as a whole. The work is an affirmation of Cuvier's vast encyclopedic knowledge, his complete command of the scientific and historical literature, and his incomparable memory. This history is remarkable also for providing in one place a large set of useful references to a vast ancient literature that is not easily found anywhere else. This huge body of information provides us furthermore with unique insight into Cuvier's concept of the natural sciences, and to the vast breadth and progress of this human endeavor. With this work, Cuvier fills an important gap in philosophical thought between the time of Carl Linnaeus and Charles Darwin.
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La République naturaliste ; collection d'histoire naturelle & révolution française
Pierre-Yves Lacour
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538715
République naturaliste examine la rencontre entre un petit objet d'histoire de la culture et des sciences, les collections d'histoire naturelle, et un événement colossal, la Révolution. Les années 1789-1804 sont en effet un moment exceptionnel dans la constitution des collections naturalistes françaises. Récoltés, échangés, achetés ou confisqués dans les cabinets aristocratiques et ecclésiastiques, une multitude de spécimens convergent vers le Muséum d'histoire naturelle, tandis qu'une partie des doubles de ces collections nationales est envoyée en province dans les cabinets des Écoles centrales. Le Muséum apparaît alors comme le centre autour duquel s'organisent le rassemblement, puis la dispersion des spécimens et Paris prétend, pour un temps, incarner la capitale universelle de l'histoire naturelle. En suivant le parcours de ces objets, le livre analyse aussi ce qui se joue au moment où, dans la capitale comme en province, l'histoire naturelle s'institutionnalise, se professionnalise et se spécialise autour de collections refondées ou entièrement nouvelles. Au sein de ces collections, les relations entre objets scientifiques, artistiques et ethnographiques ne sont jamais exactement les mêmes tout comme les pratiques savantes qui fixent la valeur et l'usage des spécimens. C'est ainsi que dans les relations complexes, et parfois tendues, qui se tissent alors entre le Paris naturaliste, l'Europe savante et la province des professeurs, une hiérarchie des positions intellectuelles et des institutions scientifiques s'élabore progressivement.
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Auguste de Saint-Hilaire (1779-1853) ; un botaniste français au Brésil
Collectif
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538753
Auguste Prouvensal de Saint-Hilaire (1779-1853) débarque au Brésil en décembre 1816 avec la délégation du Duc de Luxembourg, au moment où ce pays s'ouvre plus largement aux scientifiques et artistes étrangers. Il revient en France six ans plus tard après avoir réuni des collections d'histoire naturelle (plantes, animaux, minéraux), et recueilli un nombre important de données sur l'histoire, la géographie physique, les langues indigènes et l'usage des produits naturels. Les historiens et les biologistes brésiliens considèrent aujourd'hui que les descriptions qui figurent dans ses récits de voyages, constituent un état des lieux des paysages et de la société brésilienne essentiel à la connaissance de ce grand pays. Dans ce livre, le regard croisé des scientifiques et des historiens, français et brésiliens, dessine la figure originale d'un savant botaniste et explorateur dont la démarche scientifique peut être qualifiée de moderne. La publication annotée de Réponse aux reproches que les gens du monde font à l'étude de la botanique (Orléans, 1811) et de larges extraits d'un de ses cahiers de récolte permet aux lecteurs de mieux appréhender les concepts et la démarche de ce botaniste mal connu. Une bibliographie exhaustive et annotée complète cet ouvrage, en français et en portugais, très largement illustré.
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Cent trois ans ! Une extraordinaire longévité a donné à Michel-Eugène Chevreul une stature scientifique et historique exceptionnelle. Père de la chimie organique, inventeur de nouvelles substances, cet homme de laboratoire sut appliquer ses connaissances scientifiques à la technologie des colorants et à la perception de la couleur. Du Muséum à l'atelier des Gobelins, il transposa la méthode analytique des corps gras aux phénomènes colorés. Sa renommée, consacrée par les formidables fêtes qui célébrèrent son centenaire, gagna l'Europe et le Brésil. Cet ouvrage constitue une synthèse originale sur l'oeuvre de Chevreul. Des spécialistes de la chimie des corps gras et des colorants, de l'épistémologie et de l'histoire des sciences, de la vision des couleurs, de l'histoire de l'art, des textiles et de l'architecture ont apporté des points de vue croisés sur les rapports de Chevreul avec la science et la technique, ainsi qu'avec la communauté scientifique et la communauté nationale du XIXe siècle.
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Hommage Thodore Monod, naturaliste dexception
Collectif
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538432
Il y a plus de trois quarts de siècle, en 1921, Théodore Monod entrait au Muséum national d'Histoire naturelle, une institution qui allait devenir pour lui la "maison mère" et où il continue à l'âge de 95 ans de se rendre encore chaque jour. Nul mieux que Théodore Monod n'a su illustrer au XXe siècle l'une des vocations scientifiques initiée par les plus célèbres savants du Jardin du Roy, celle de naturaliste voyageur. Dans toutes les disciplines scientifiques auxquelles il a apporté sa contribution, Théodore Monod l'a fait avec autant de rigueur et d'exigence qu'en est capable un homme dont la vie entière a été vouée à la science. L'Afrique, avec en particulier le désert du Sahara, est très vile devenue son terrain de prédilection. La création de l'IFAN (Institut Français d'Afrique Noire, devenu en 1965 Institut Fondamental d'Afrique Noire) qu'il dirigea pendant plus de 25 ans lui a permis de développer, à l'image du Muséum national d'Histoire naturelle, une institution dédiée au continent africain. À travers son oeuvre de naturaliste, Théodore Monod a su conserver l'intérêt scientifique, mais aussi le respect et l'amour que lui ont dès son plus jeune âge inspiré toutes les formes de vie, jusqu'à ses plus modestes représentants. Cet ouvrage rassemble une série d'articles au cours desquels ses collègues et amis rendent compte de sa contribution scientifique dans des domaines aussi variés que la géologie, la botanique, la zoologie, la paléontologie, la préhistoire ou l'histoire. Il complète ainsi le portrait de l'humaniste bien connu du grand public par un hommage à l'homme de science.
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Les dessins de champignons de Claude Aubriet
Xavier Carteret, Altne Hamonou-Mahieu
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539033
Les documents manuscrits de la famille des Jussieu, professeurs de botanique au Jardin du Roy puis au Muséum d'histoire naturelle (1710-1853) ont été acquis en 1858 par le Muséum après la mort d'Adrien de Jussieu. Conservés à la Bibliothèque centrale du Muséum ils forment un fonds riche d'informations pour l'histoire des sciences, particulièrement celle du Jardin et celle de la Botanique. Parmi les plus anciens, se trouve un portefeuille contenant 98 dessins de champignons (en couleur), réalisés vers 1730, par Claude Aubriet (c. 1665-1742) sous la direction d'Antoine de Jussieu (1686- 1758). Claude Aubriet. peintre miniaturiste au Jardin du Roy. est connu pour la réalisation des illustrations des Elémens de botanique que publie Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) en 1694. Ces dessins sont loués pour leur précision par Carl von Linné lui-même. Les dessins de champignons par Aubriet furent exécutés à une période « clé » dans l'histoire de la mycologie, puisqu'en 1729. Pier Antonio Micheli publie dans son ouvrage fondamental (Novo plantarum généra) une étude précise des champignons, accompagnée d'excellentes gravures en noir et blanc. Les réalisations d'Aubriel souvent soignées et fidèles aux modèles, sont précieuses car les représentations en couleurs de champignons sont rarissimes avant la fin du xviiie siècle. Elles témoignent en outre du regard que l'on portait alors sur ces cryptogames, qui apparaissaient bien mystérieux du point de vue de leur organisation, de leur reproduction et. pour tout dire, de leur « existence » même. Cette publication intéressera vivement les mycologues et contribuera a faire connaître Claude Aubriet. En outre, elle souligne le rôle décisif que les illustrateurs scientifiques ont toujours joué au cours de l'histoire.
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Des coléoptères ; des collections et des hommes
Yves Cambefort
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538579
Les coléoptères représentent une fraction significative, non seulement des collections du Muséum, mais aussi et surtout de l'environnement. Ils servent d'indicateurs pour de nombreux paramètres en évolution constante, leur prise en compte est donc de première importance pour la gestion des milieux. Leur étude repose d'abord sur celle des exemplaires préservés dans les collections, d'où la signification toute particulière du corpus du Muséum (sans doute le premier du monde en quantité et en qualité). Le présent ouvrage, composé de quatre chapitres généraux introductifs et d'une étude prosopographique, évoque ce riche patrimoine à travers son histoire et sa constitution. Il expose la façon dont il a été réuni, au cours d'une période de plus de deux siècles (quoique de façon significative seulement à partir des années 1830) ; il montre comment l'action des personnels du Muséum (professeurs, assistants, préparateurs, stagiaires, voyageurs...) s'est conjuguée à celle de quelque 350 collectionneurs « amateurs » pour constituer ce corpus unique.
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Du jardin au museum en 516 biographies
Philippe Jaussaud, Edouard-Raoul Brygoo
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538531
Fondé en 1635, le Jardin royal des plantes médicinales devint sous la Révolution le Muséum national d'Histoire naturelle, un établissement dont les chaires magistrales furent supprimées en 1985. Une période de trois cent cinquante ans se trouve ainsi délimitée, durant laquelle plus de cinq cents femmes et hommes de science oeuvrèrent au sein des deux institutions successives. De tous les personnages concernés, si certains comme Buffon, Cuvier ou Claude Bernard évoquent encore quelques souvenirs auprès du grand public, la majorité reste aujourd'hui méconnue hors d'un cercle restreint de spécialistes. La vie et l'oeuvre des savants du Jardin royal et du Muséum méritaient donc d'être rapportées, dans le cadre d'un dictionnaire biographique qui ne recense pas moins de cinq cent seize noms. Ces femmes et ces hommes, d'origines sociales, de formations et de tempéraments très divers, explorèrent tous les domaines des sciences physiques, naturelles ou humaines. Ils élargirent le champ des connaissances, favorisèrent l'émergence de disciplines ou d'institutions nouvelles, constituèrent des collections, participèrent à la diffusion du savoir. Certains occupèrent parallèlement des postes de cadres civils ou militaires, devenant parfois très proches du pouvoir central. Savants de cabinet ou grands voyageurs, personnalités éminentes ou modestes fonctionnaires de la science, tous furent acteurs de l'histoire du grand établissement qui s'attacha leurs services.
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Histoire d'une question anatomique: la répétition des parties
Stéphane Schmitt
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538517
De nombreux organismes sont composés de parties répétées, identiques ou modifiées (segments de vers de terre, vertèbres, etc.). Ce mode d'organisation fait l'objet depuis la fin du XVIIIe siècle, de nombreuses interrogations de la part des biologistes : quelle est sa signification anatomique, comment se met-il en place lors de l'embryogenèse, que peut-on en déduire sur l'évolution des espèces, etc. ? Ce livre retrace l'histoire de ces questionnements, des théories et des concepts qu'ils ont suscités depuis deux siècles. Il montre que ce problème de la répétition des parties n'a cessé d'occuper une position centrale, au carrefour de plusieurs disciplines biologiques, et ce jusqu'à nos jours.
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Le muséum au premier siècle de son histoire
Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietri Corsi, Jean-louis Fischer
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538456
1793. En pleine Terreur, la Convention nationale crée le Muséum national d'Histoire naturelle. Le décret du 10 juin confie, à ce qui fut le Jardin du roi, la tâche d'enseigner les sciences naturelles au peuple. Le présent ouvrage retrace les grandes étapes du développement du Muséum en tant qu'Institution, en tant qu'organisme de recherches et en tant que modèle pour l'Europe et le monde. Sur un siècle d'histoire, défilent les difficultés de sa construction administrative dans un contexte politique mouvementé, l'organisation et le développement du travail scientifique de ses savants, la participation de l'établissement aux grandes missions de découvertes comme aux débats scientifiques qui agitent le monde de cette époque. Un siècle, trois générations c'est beaucoup et c'est peu, de la période cruciale de sa fondation, à l'« âge d'or » jusqu'en 1850, jusqu'à la période incertaine précédant la 1ère Guerre mondiale. Ce livre, qui se présente sous forme de contributions d'éminents spécialistes d'histoire des sciences, aborde dans une langue claire et accessible l'histoire des idées et l'histoire d'une institution prestigieuse. À cet égard, son public est aussi vaste que celui qui fréquente le Muséum : chercheurs du monde entier, connaisseurs du patrimoine, amoureux du Jardin des Plantes.
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Paul Rivet, le savant et le politique
Christine Lauriere
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538616
C'est en Équateur, pendant une passionnante mission de cinq ans, que Paul Rivet, médecin militaire de formation, découvre sa vocation d'ethnologue. De retour en France, il redéfinit les missions de l'ethnologie, délaissant l'anthropométrie au profit de la linguistique, de l'ethnographie et du diffusionnisme. Les institutions qu'il dirige (chaire d'anthropologie du Muséum, Institut d'ethnologie, Musée de l'Homme) assurent la reconnaissance définitive de l'ethnologie. Intellectuel engagé, il lutte contre les menaces fascistes et racistes dans les années 1930. Membre du réseau de résistance du Musée de l'Homme, il est contraint à l'exil en 1941. Il trouve refuge en Colombie, où il développe les études ethnologiques, contribuant ainsi à la revalorisation de l'Indien dans la nation. Il rentre à Paris en 1944 et s'implique plus que jamais dans la vie politique française, au moment où la question de la décolonisation devient sensible. Il meurt en mars 1958. Passé à la postérité en tant que fondateur du Musée de l'Homme, Paul Rivet (1876-1958) reste paradoxalement une figure méconnue bien qu'il soit le père fondateur de l'ethnologie française dans les années 1920/1930, aux côtés de Marcel Mauss. Abondamment illustrée et enrichie de nombreux documents d'archives, cette biographie intellectuelle a deux ambitions. Elle restitue à la fois la richesse et l'originalité de son parcours d'ethnologue - notamment en Amérique latine. Elle rappelle également les engagements politiques de cet intellectuel de gauche (président du Comité de Vigilance des Intellectuels Antifascistes, premier élu du Front populaire à Paris en mai 1935, militant antiraciste, résistant exilé en Amérique du Sud, député SFIO).
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Pharmaciens au muséum
Philippe Jaussaud
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538470
Lors de sa création en 1626, le Jardin royal des plantes médicinales possède trois chaires : celles de Démonstrateur de plantes, de Pharmacie, et des Opérations pharmaceutiques. Les apothicaires défient la Sorbonne en y donnant les premiers cours de chimie professés en France avec démonstration publique. L'ouvrage de Philippe Jaussaud retrace la vie, l'oeuvre et la contribution de ces apothicaires qu'on nomme aujourd'hui pharmaciens, au développement d'un Jardin devenu Muséum. Ils y occupèrent des chaires de chimie mais s'illustrèrent également en histoire naturelle, aux chaires de zoologie, physiologie, physique végétale ou encore minéralogie. Le caractère pluridisciplinaire de leur formation explique sans doute cette diversité d'intérêts et de compétences. Certains, comme Milne-Edwards ou Fontaine furent directeurs du Muséum. Tous, par la qualité de leurs travaux, ont laissé leur trace dans l'immense champ de la recherche scientifique. De Nicaise Le Febvre à Pierre Potier, en passant par Nicolas Vauquelin, l'auteur dévoile un pan d'une histoire originale, celle des sciences pharmaceutiques du XVIIe siècle à nos jours.
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Charles Plumier (1646-1704) et ses dessins de poissons de France et des Antilles
Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539057
Never was a man so denied a place in history than Father Charles Plumier. Craftsman, illustrator, and engraver, but best known for his work as a botanist, Plumier devoted the better part of his life to collecting and illustrating plants and animals. Working nearly a century before the great eighteen-century describers of the untold number of new organisms flooding into Europe at the time, the major credit for Plumier's contributions to botany and zoology was given to others. Born at Marseille in 1646, Plumier was initially trained at the Convent of the Minims in mathematics and the physical sciences, but soon turned his attention to natural history, taking on the study of botany with great enthusiasm. He so impressed his superiors as a botanist, as well as through his extraordinary talents as an illustrator and engraver, that in 1689 he was appointed naturalist on an expedition to the French possessions in the Antilles for the purpose of collecting objects of natural history. The great success of this voyage, followed by two additional expeditions to the West Indies, provided a life-long pension, and earned him the title of "Botaniste du Roy." Often ill and always anxious about the publication of his work, Plumier spent the last years of his life in his cell at the Minim Convent La Place Royale in Paris compiling his notes and drawings and preparing manuscripts for the press. While on his way to Peru to discover the tree that produces quinine, he suffered a sudden attack of pleurisy and died on 20 November 1704 at the age of 58. Plumier's legacy survives in an enormous body of iconographic material still extant in the collections of the Bibliothèque Centrale du Museum national d'Histoire naturelle in Paris. While his botanical contributions have been described in some detail and many of his plant drawings have been published, his influence on zoology has been relatively unexplored and his animal drawings remain largely unpublished until now. This volume, the first of a series of monographs planned for the near future, designed to bring Plumier's extraordinary work to light, imparts life to images that have been essentially lost from public view for more than three centuries.
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Les planches inédites de poissons et autres animaux marins de l'Indo-Ouest Pacifique d'Isaac Johannes Lamotius
Lipke bijdeley Holthuis, Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539019
Les archives des bibliothèques et des muséums à travers le monde sont pleines de trésors peu visibles et sous-évalués mais peu d'objets sont aussi délicats et inconnus que les peintures de poissons et invertébrés réalisées à la fin du xviie siècle par Isaac Johannes Lamotius sur la minuscule île Maurice dans l'océan Indien et aux Moluques. Seul et coupé de la vie intellectuelle hollandaise de l'époque, accablé par la tâche quasi impossible de gouverner une petite mais indisciplinée communauté de colons hollandais, Lamotius se consola en étudiant la faune et la flore alors inconnues de l'île. Durant son mandat et quelque temps après quand il fut exilé sur l'île de Rosengain dans l'archipel de Banda, il consacra ses temps libres à dessiner et peindre des animaux aquatiques, en particulier des poissons marins. Bien qu'il en produisit sans doute beaucoup plus, il ne reste plus aujourd'hui qu'un jeu de 250 planches en couleurs dont la totalité est reproduite pour la première fois dans le présent volume. Les planches révélées ici, conservées dans le fonds de la Bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, ont été dévoilées par Georges Cuvier au début du XIXe siècle. Ce n'est qu'en 1959 que l'un des auteurs, procédant à une étude comparative détaillée de ces planches et d'autres jeux d'illustrations semblables sur lesquels s'appuyaient de nombreuses publications d'histoire naturelle du XVIIIe siècle, les identifia comme réalisées par Lamotius. Ces dessins sont largement supérieurs à tout ce qui se faisait à la même époque. Ils fournissent la première preuve de l'existence de beaucoup des espèces figurées, avec des données sur leur collecte ; la fidélité scientifique est telle que presque toutes ces espèces peuvent être aisément identifiées. Ensemble, ces planches constituent la description la plus ancienne connue de la faune marine de l'île Maurice et, en cela, une des plus anciennes études des poissons et invertébrés marins de tout l'Indo-Ouest Pacifique. Accompagnées de commentaires scientifiques et historiques, ces images renaissent après avoir été perdues de vue par le public durant plus de trois siècles.
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Les planches inédites de foraminifères d'Alcide d'Orbigny à l'aube de la micropaléontologie
Collectif
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538999
Chercheur passionné et naturaliste accompli, Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857) a laissé une oeuvre prestigieuse et féconde dont le caractère exceptionnel, par son ampleur, ses implications dans la science actuelle et la diversité des sujets abordés, ne laisse pas d'étonner scientifiques et historiens. En présentant son premier travail sur les foraminifères (microorganismes unicellulaires, pourvus d'une coquille capable de se fossiliser), il signait l'acte de naissance de la Micropaléontologie, sans soupçonner l'importance qu'elle prendrait ensuite dans le concert des géosciences, notamment en Paléocéanographie et Paléoclimatologie, et dans le développement de la recherche pétrolière ou encore des travaux d'aménagement du territoire, tel le creusement du Tunnel sous la Manche. Les planches de foraminifères dessinés par d'Orbigny concrétisaient plusieurs années d'observation ; elles étalent destinées à l'illustration de son travail fondateur sur les foraminifères, mais restèrent inédites bien que devenues une référence incontournable pour de nombreux chercheurs. D'une grande qualité, elles témoignent des dons d'observation de leur auteur et de ses talents artistiques. Il importait donc de les publier. Elles sont reproduites dans ce volume et analysées par Marie-Thérèse Vénec-Peyré qui retrace leur histoire, replace les espèces dans le contexte scientifique actuel et fait le point sur le matériel type conservé dans les collections de Micropaléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle.
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Les dessins d'Antoine Nicolas Duchesne pour son histoire naturelle des fraisiers
Günter Staudt
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538975
Remarquable jardinier du xviiie siècle, éminent spécialiste des fraisiers, correspondant des plus grands naturalistes de son temps, Antoine Nicolas Duchesne était en outre un talentueux dessinateur. Esprit curieux et soucieux d'observer et d'expliquer la diversité biologique, évolutionniste et généticien avant l'heure, il ne se contentait pas de cultiver ses plantes, il étudiait leur biologie, les croisait, expérimentant en permanence à cette frontière, floue à l'époque, entre variété et espèce. Ses observations, qui ont attiré l'attention de Darwin, n'étaient pas simplement consignées mais faisaient, de sa main, l'objet d'illustrations précises et détaillées. Les planches ainsi réalisées sur les fraisiers constituent une référence essentielle, incontournable. Il importait donc de publier les oeuvres de ce précurseur de méthodes et d'idées qui allaient se développer au siècle suivant et révolutionner non seulement la botanique mais aussi les conceptions de l'organisation et du fonctionnement du monde vivant. Le présent volume rend enfin accessibles les planches inédites, conservées à la bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle, de ce précurseur, de ce « jardinier cultivateur » comme il aimait se qualifier, de cet inspirateur des « naturalistes profonds » avec lesquels il n'hésitait pas à entretenir parfois des controverses scientifiques. Les dessins de Duchesne figurent avec ses commentaires d'époque et ceux, actuels, de l'auteur du volume, le Professeur Günter Staudt.