Pressentant l’imminence d’un cataclysme planétaire, sept sages venus des quatre coins du monde se réunissent dans un monastère perdu des montagnes tibétaines pour transmettre à Tenzin et Natina, deux adolescents, les clés de la sagesse universelle. Au-delà des différences de leurs traditions respectives mais inspirés par ce que les philosophes antiques appelaient l’« Âme du monde » - cette force bienveillante qui maintient l’harmonie de l’univers - ils répondent aux questions essentielles : quel est le sens de l’existence ? Comment réussir sa vie et être heureux ? Comment concilier les exigences de son corps et de son esprit ? Comment passer de la peur à l’amour, et contribuer à changer le monde ? Un conte qui trace la voie d’un humanisme spirituel porteur d’espérance.La voix chaleureuse d'Odile Cohen met en valeur l'harmonieuse sagesse de ce récit initiatique.
Durée : 03H39
« En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou écologiques, parler de la beauté pourrait paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais à cause de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Nous sommes donc convaincus qu'au contraire nous avons pour tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les deux extrémités de l'univers vivant : d'un côté, le mal, et de l'autre, la beauté ... Ce qui est en jeu, nous n'en doutons pas, n'est rien moins que l'avenir de la destinée humaine, une destinée qui implique les données fondamentales de la liberté humaine. »Confronté très jeune à ces deux « mystères » par la fréquentation de l'époustouflant site du mont Lu dans sa province natale d'une part, et par le terrible massacre de Nankin perpétré par l'armée japonaise de l'autre, François Cheng livre ses réflexions sur les questions existentielles les plus radicales. Ce faisant, il nous fait revisiter les moments phares de la culture d'Orient et d'Occident.
Préface du Pape François
Au Saint-Siège, Mgr Edgar Peña Parra est substitut de la Secrétairerie d'État. En Corse, Mgr François Bustillo est évêque d'Ajaccio. Il a été nommé cardinal par le pape François le 9 juillet 2023.
Le premier, nonce apostolique, né au Venezuela, a voyagé sur tous les continents pour représenter le pape. Le second, religieux franciscain conventuel, ancien supérieur du couvent de Lourdes, a vu le jour en Espagne.
Avant ces conversations, ils ne se connaissaient pas. Pourtant, malgré des vies souvent opposées, ils partagent une vision étonnamment proche de l'avenir de l'Église, de la foi et de son enseignement.
« La vie intérieure exige le silence. Si on vit à l'extérieur de soi-même, en recherche perpétuelle d'honneurs mondains, on court le risque de mener une vie superficielle et gestionnaire. Il arrive d'être assez facilement connecté techniquement au monde extérieur et, dans un mouvement paradoxal et déroutant, d'être complètement déconnecté de notre propre vie intérieure » Mgr François Bustillo.
« Les évêques sont les successeurs des apôtres. Le service que nous rendons à l'Église dépend de la prière et de l'amitié que nous avons avec le Seigneur. Le premier devoir de l'évêque, c'est de se nourrir de la prière. C'est sa raison d'être, comme pour tout chrétien. Voilà la source de tout ce que nous pouvons faire pour l'Église et pour le monde » Mgr Edgar Peña Parra.
Le coeur ne se divise pas est le premier tome d'une série d'entretiens menés par Nicolas Diat sur l'unité de l'Église.
Un manifeste original et convaincant pour vivre heureux ici et maintenant, par l'une des personnes les plus célèbres et respectées de la planète
" La poursuite du bonheur nous est commune à tous, à tous les âges,
sous toutes les latitudes. Elle provient du désir de plénitude que Dieu
a placé dans nos cœurs agités. Le bonheur, c'est la liberté. "
Pape François
Sois heureux ! est le manifeste du pape François en faveur du bonheur
de chaque femme et de chaque homme. Dans ces pages, les paroles
du pontife tracent un chemin concret et indiquent les étapes vers la
vraie joie, celle qui n'ignore pas les difficultés de l'existence mais les
affronte, les surmonte et permet une authentique réalisation de soi.
Le pape n'adhère pas à une certaine tradition chrétienne qui
promet le bonheur seulement lorsque nous serons accueillis au
paradis, après des années de souffrance sur la terre.
Sois heureux ! est un bréviaire d'amour concret, un plaidoyer pour le bonheur ici et
maintenant. Et pour toujours.
Un livre remarquable - 28 minutes, Arte
La vie de Corine Sombrun est un roman - La Croix
« Les esprits t'enseigneront », lui avait dit la chamane Enkhetuya au temps de son initiation en Mongolie au début des années 2000. Au cours des deux décennies qui ont suivi l'expérience chamanique s'est muée hors de l'écosystème traditionnel tsaatan en un extraordinaire voyage au coeur de la transe et de son expérimentation scientifique.Se prêtant à toutes les investigations de l'imagerie cérébrale, impliquant tous les domaines de la recherche en neurosciences mais aussi appliquant la transe à la création artistique et poursuivant ses contacts avec les sociétés traditionnelles qui perpétuent une vision holiste du monde, Corine Sombrun n'a de cesse d'élargir le champ perceptif de la connaissance.« Ecrire, c'est aller dans ce périmètre où on n'est plus personne », écrivait Marguerite Duras. La transe et son induction par la seule volonté permet d'atteindre ce lieu du possible et de la joie qui peut reconfigurer toute vie. Le potentiel thérapeutique qui en découle est immense et les implications philosophiques dans la connaissance de soi et le rapport au vivant y sont des pistes aussi précieuses que stimulantes.
De « Journal d'une apprentie chamane » en 2002 aux « Esprits de la steppe » en 2012 , Corine Sombrun a publié tous ses ouvrages aux éditions Albin Michel. Elle a créé en 2019 le Trance Science Research Institute avec une équipe internationale de chercheurs. « Mon initiation chez les chamanes » (2004) a été adapté au cinéma sous le titre « Un monde plus grand ».
Texte intégral lu par Eric Pierrot
Si apprendre à méditer est un cheminement que même les plus grands sages suivent tout au long de leur vie, s’y exercer au quotidien transforme déjà notre regard sur nous-mêmes et sur le monde. Tel est le propos de cet essai très accessible, à la fois guide spirituel et philosophique et initiation concrète à la pratique de la méditation. Riche de sa double culture, de son expérience de moine, de sa connaissance des textes sacrés et de sa fréquentation des maîtres, Matthieu Ricard montre les bienfaits évidents que l’exercice de la méditation peut apporter à chacun dans notre société ultra-individualiste et matérialiste.
S’abandonner à l’écoute de la voix apaisante d’Eric Pierrot, c’est déjà commencer à méditer.
Durée : 04H20
Vivre sans pourquoi, quitter la dictature de l'après, se détacher du poids du qu'en-dira-t-on, oser un amour plus vrai, tout cela réclame un véritable art de vivre. Alexandre Jollien retrace ici l'itinéraire spirituel qui l'a conduit à tout quitter pour s'installer avec sa femme et ses trois enfants en Corée du Sud. Avec humour, il raconte comment il se met à l'école de Jésus et du Bouddha. Il confie ses doutes, ses désillusions, ses joies et ses péripéties. Il livre les leçons apprises en chemin et l'enseignement lumineux qu'il en tire, un appel toujours plus fort à descendre au fond du fond pour trouver la paix, la joie et un authentique amour du prochain.
Ce journal spirituel est une invitation à mettre en pratique une ascèse très concrète : de ton corps, de ton âme et de l'autre, tu prendras grand soin.
Né en 1975, Alexandre Jollien a vécu dix-sept ans dans une institution spécialisée pour personnes handicapées physiques. Philosophe et écrivain, il est l'auteur d'une œuvre qui s'attache à un lectorat toujours plus large depuis Éloge de la faiblesse (Cerf, 1999, prix de l'Académie française) et, au Seuil : Le Métier d'homme (2002), La Construction de soi (2006), Le Philosophe nu (2010), et Petit Traité de l'abandon (2012).
Dans cet ouvrage, Sogyal Rinpoché concilie l'ancienne sagesse du Tibet et la recherche contemporaine sur la mort et les mourants, sur la nature de l'esprit et de l'univers. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort clarifie, pour la première fois, la vision complète de la vie et de la mort telle que nous l'offre la tradition tibétaine. L'auteur explique notamment les "bardos", ces états de conscience après la mort qui ont tant fasciné et fait s'interroger artistes, psychologues, scientifiques, médecins et philosophes occidentaux depuis la publication, en 1927, du Bardo Thdol (le Livre des morts Tibétain). Sogyal Rinpoché montre que dans la mort, comme dans la vie, l'espoir existe et qu'il est possible à chacun de nous de transcender sa peur ou son refus pour découvrir ce qui, en nous, survit et ne change pas. Il propose des 'pratiques' simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture, peut accomplir afin de transformer sa vie, se préparer à la mort et aider les mourants. Ce livre présente également une introduction lucide et complète à la pratique de la méditation, ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma. À ceux qui accompagnent les mourants, l'auteur indique comment les assister avec amour et compassion et comment leur apporter l'aide spirituelle à laquelle tout être humain a droit. À ceux qui travaillent en milieu hospitalier, médecins ou personnel soignant, il donne des conseils qui enrichiront leur expérience. L'auteur nous fait partager sa vision personnelle de l'expérience de proximité de la mort (NDE) selon la perspective tibétaine. Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel. C'est aussi un manuel, un guide, un ouvrage de référence et une source d'inspiration sacrée.
Texte intégral révisé suivi d'une biographie de Simone Weil. Recueil de pensées et de réflexions intimes, "La pesanteur et la grâce" constitue une remarquable initation à l'oeuvre de Simone Weil. Sa démarche, où prend place une expérience spirituelle qui dépasse la raison, montre combien la raison tendue à l'extrême porte un ordre qui n'est pas le sien, qu'elle assimile mais ne dicte pas. Que ce soit l'ordre grec où s'inscrit l'exil, ou le désir de transcendance qui verrait la fin de cet exil, elle ne prend pas la voie simple d'un désir réalisé pour lui-même. Elle impose une exigence temporelle pleinement assumée qui diffère la satisfaction d'obtenir pour soi. Simone Weil représente "l'autre", celui qui est insitué, extérieur et à sa propre tradition et à une tradition d'accueil, l'autre par rapport auquel on doit se situer, presque malgré soi. Aussi tente-t-elle de définir un lieu neuf à la pensée à partir d'une expérience de l'individu lié au monde. Dans son époque, elle repose la question de Dieu selon d'autres normes, sans le souci des preuves, mais selon la nécessité d'un autre discours qu'elle suggère par la recherche d'une méthode et de structures.
Au coeur de l'islam, comme des autres religions de l'humanité, il existe une voie d'éveil, un chemin conduisant à une conscience toujours plus subtile du secret de l'existence. Ainsi l'islam n'est pas que « loi de Dieu », il est aussi ouverture du coeur à la vision d'Allh, la Réalité une et infinie. Mais cette dimension intérieure reste largement méconnue, y compris des musulmans eux-mêmes, et ce malgré l'écho qu'en donne le soufisme, qui est historiquement la voie initiatique par excellence de l'islam.
Abdennour Bidar nous présente cette voie de libération du regard à travers les cinq piliers fondamentaux de l'islam auquel tout musulman dans le monde se réfère : le témoignage de foi, la prière, l'aumône, le jeûne et le pèlerinage. Pour chacun de ces piliers, il nous invite à découvrir, à méditer et à vivre sa signification symbolique et initiatique.
Dans cette chronique saisissante d'une ville fantôme de Patagonie frappée par une épidémie de suicides de jeunes gens, Leila Guerriero, figure majeure du journalisme narratif en Amérique latine, mène l'enquête avec une empathie profonde pour trouver une explication à ce geste ultime et toujours incompréhensible. Est-ce une secte, l'ennui, l'alcool, la violence, la solitude, la religion, le climat ? Parcourant les rues désertes de ce bout du monde arasé par le vent et le froid, sorte de far west moderne où viennent échouer les pionniers misérables du pétrole, elle pose en réalité la question de ce qui nous tient en vie. Sa réponse se situe du côté de la solidarité, du lien aux autres, à la communauté.
"Croire en Dieu est pour un homme la décision intellectuelle la plus importante de sa vie. Faire le choix de croire implique donc de le faire en connaissance de cause. Mais est-ce toujours le cas ?"
Pierre Jourde
Des milliards d'hommes croient en un être suprême. Ils adhèrent à des dogmes compliqués. Ils obéissent à des prescriptions qui réglementent leur nourriture, leur habillement, leur sexualité. Pour eux, ce qu'ils croient est absolu. Pourtant, l'existence de cet être n'est pas évidente. Il faut donc supposer que les croyants y ont réfléchi. Ils ont examiné ce qui pouvait prouver l'existence de Dieu, ont confronté ce qu'ils croient à ce que la science nous dit. En fait, on est étonné de constater que ce n'est pas le cas. On croit parce que la majorité des gens, dans son pays, dans son milieu, dans sa famille croient. Mais alors, comment une telle croyance peut-elle prétendre à l'absolu ? Est-ce qu'il ne faut pas y regarder de plus près ?
À travers cet abécédaire personnel, Malek Chebel célèbre les trésors de l'islam, ses lignes de force ainsi que ses problématiques, depuis son avènement jusqu'à nos jours.
De Allah à voile en passant par chi'isme, djihad ou encore sourate, qu'il s'agisse de noms communs ou de noms propres, l'auteur explore le vocabulaire propre à l'islam ainsi que les grandes figures qui constituent son histoire.
Les discours religieux fondamentalistes actuels expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il alors couvrir sa nudité ? Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?Delphine Horvilleur analyse successivement les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme "être orificiel" pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domintation. Ainsi nous montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au coeur des grands monothéismes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la religion.
Dieu existe-t-il vraiment ? Est-ce lui qui a créé le Ciel et la Terre ? Et comment accepter qu'il tolère les guerres, les maladies, le Mal ? Peut-on croire à la résurrection de Jésus ? Quelle est la différence entre le Dieu des chrétiens, celui des juifs, celui des musulmans ? Il n'est pas facile de répondre à ces questions et à beaucoup d'autres que les enfants se posent, même lorsqu'ils n'ont pas l'occasion d'en parler aux adultes. Jacques Duquesne, auteur de livres qui ont rencontré un grand écho (Jésus et Le Dieu de Jésus), a su parler de al foi et de l'amour, trouver les mots simples, les exemples parlants, les réponses claires à ces questions complexes, parce qu'il a écrit ce livre pour ses petits-enfants et avec eux, dans un dialogue libre et vrai.
Kahina Bahloul est la première femme imame en France. Née d'un père kabyle issu d'une famille de marabouts et d'une mère française d'origines juive et catholique, elle a grandi en Algérie où elle a vécu au plus près la montée de l'intégrisme. Spécialiste de la mystique musulmane et plus particulièrement de l'oeuvre d'Ibn `Arabi, le grand mystique andalou, elle décide de s'engager plus activement à la suite des attentats de 2015.
Revendiquant, sur la base de sources classiques, la légitimité pour une femme d'être imame, de diriger les prières et d'enseigner, elle fonde en 2019 la mosquée Fatima, d'inspiration soufie, ouverte aux femmes voilées ou non, mais aussi aux non-musulmans. À l'image de la reine berbère résistante dont elle a hérité le prénom et le caractère, Kahina Bahloul est aujourd'hui présente sur tous les fronts pour évoquer la possibilité d'un islam moderne et libéral.
Pour la première fois, cette femme de dialogue et de paix nous fait partager sa pensée. C'est l'occasion pour elle d'explorer la diversité et la spiritualité inscrite dans ses origines, de témoigner de son parcours et d'expliquer sa vision d'un islam enfin affranchi des peurs et des scléroses.
"Un plaidoyer stimulant pour un islam affranchi" La Croix
Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Église. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. À ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.
Nous aspirons tous au bonheur. Mais comment le définir, le trouver, le retenir? À cette question, souvent traitée avec cynisme ou naïveté par la pensée occidentale, Matthieu Ricard offre la réponse du bouddhisme, exigeante, apaisante, optimiste et accessible à tous. En apprenant à chercher le bonheur non à l'extérieur de nous, mais en nous, sans se focaliser sur notre personne, et en pratiquant une approche plus méditative et altruiste du monde, il devient saisissable... Riche de sa double culture et de son expérience de moine, de rencontres avec de grands sages et de sa connaissance des textes sacrés, mais aussi de son expérience de la souffrance des hommes, l'ambassadeur du bouddhisme le plus populaire en France propose ici une réflexion prenante sur le bonheur authentique et les moyens de l'atteindre.
Durée : 11H09
© NiL éditions, Paris, 2003 © et (P) Audiolib, 2015
Lorsque mon père est décédé j'ai placé des objets dans son cercueil.Je n'en ai parlé à personne.Puis j';ai interrogé des médiums qui disent communiquer avec les morts.Découvriront-ils de quels objets il s'agit ?C'est le test.Peut-on parler avec les morts ? Des femmes et des hommes le prétendent et en font même profession. Des milliers de gens les consultent. Ces capacités sont-elles réelles ou sont-elles une illusion ? Pour répondre à ces interrogations, Stéphane Allix a interrogé six médiums. Les résultats sont stupéfiants et confirment ce que révèlent les recherches scientifiques menées sur ce sujet : la vie après la mort est aujourd'hui une hypothèse rationnelle.Comment devient-on médium ? Est-ce un don ou une malédiction ? Comment décrire ce qui se passe lors de la mort ? Où va-t-on après ? Consulter un médium peut-il aider au processus de deuil ? Comment éviter les charlatans ?Autant de questions que ce livre aborde, nous entraînant à la découverte d'une réalité à la fois simple et vertigineuse : il est possible de communiquer avec ceux que nous aimons au-delà de la mort.
Depuis son maître-livre Le Symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle a toujours placé le Christ au centre de son œuvre : son décryptage des grands textes de la Bible, comme sa vision du corps de l’homme, de la souffrance, du cheminement spirituel auquel tous sont appelés, ont toujours été inspirées et alimentées par une foi orthodoxe fervente, puisant aux racines hébraïques du christianisme.
Mais elle ne nous avait encore jamais offert un ouvrage intégralement dédié aux Evangiles. Trente ans après Alliance de feu, sa monumentale lecture du livre de la Genèse, elle nous livre ici une interprétation très originale de la vie et des paroles de Jésus, revisitées à travers le prisme de la langue hébraïque et de sa symbolique.
En choisissant de se concentrer sur la thématique des guérisons miraculeuses (l’aveugle, le paralytique, la fille de Jaïre, le possédé, etc., jusqu’à la résurrection de Lazare), Annick de Souzenelle nous invite à comprendre la racine de nos maux intérieurs. Profondément ancrée dans la Tradition, mais mue aussi par une sagesse visionnaire, elle nous montre comment nous pouvons, en nous reliant à la transcendance, apporter un remède à notre monde malade.
« Dieu est ! Quelle libération ! À l'heure où l'Église semble obsédée par elle-même, par ses structures, par son avenir, Benoît XVI nous dit : au fondement de tout, il y a ces mots émerveillés et amoureux, Dieu est. À l'heure où l'on perd tant de temps en réunions dont l'unique sujet est nous-mêmes et encore nous-mêmes, il nous invite à nous détourner de nous pour nous tourner vers Dieu, ce Dieu dont l'être est l'unique lumière. »« Je suis personnellement frappé par l'expérience que Benoît XVI a faite de la paternité divine. Il me semble que Joseph Ratzinger est mystiquement entré dans l'expérience de la filiation divine par son union avec le Fils incarné, Jésus. Peut-être cette affirmation surprendra-t-elle. »« La joie du pape n'était pas une gaîté passagère ou une euphorie psychologique. La cause de la joie de Benoît XVI était la contemplation de Dieu lui-même. Ces paroles étaient comme un avant-goût du Ciel dont son âme goûtait les prémisses. »« Pourquoi un livre de plus au sujet de Benoît XVI ? Il est pour moi hors de question d'y régler des comptes ou de m'y abaisser au petit jeu des révélations à propos de l'histoire d'un homme dont la parole et l'action auront été à ce point décisives pour l'histoire de l'Église. »« Devant l'immensité de l'oeuvre de Benoît XVI, on est saisi de vertige. Pendant trente ans, auprès de saint Jean-Paul II, puis en lui succédant sur le trône de Pierre, il a jeté les fondements spirituels et théologiques de l'Église du troisième millénaire. Quelle est donc la clef de cette cathédrale de la pensée de Joseph Ratzinger ? Plutôt qu'une qualité, plutôt qu'un trait psychologique, le principe architectonique de l'oeuvre du pape Benoît est en Dieu - plus exactement, c'est Dieu lui-même, contemplé et aimé. »
Roumaine de naissance, française de plume, la princesse Bibesco (1886-1973), l'un des auteurs les plus lus de l'entre-deux-guerres, rivale de Colette et Anna de Noailles, admirée de Marcel Proust, Rainer Maria Rilke et Paul Claudel, fut un personnage flamboyant. Elle traversa le vingtième siècle en ne laissant jamais personne indifférent sur son sillage.
Son originalité séduisait ou agaçait. Jet-setteuse avant l'heure, elle fut une insatiable voyageuse de l'Orient-Express, une intrépide pionnière des airs à bord des premiers avions. Grande séductrice, sa poursuite de l'amour fut passionnée et désenchantée, du roi Alphonse XIII à Henry de Jouvenel. Diplomate de l'ombre, elle fut l'intime de ceux qui font l'Histoire, intriguant subtilement et dangereusement pour défendre les intérêts de son pays et la paix en Europe.
Marthe Bibesco a tout vécu, les tragédies de son siècle, les drames intimes et les trahisons, la célébrité, le luxe inouï et l'exil désargenté à Paris à partir de 1945. Pendant onze ans, elle a été séparée de sa fille unique, enfermée en Roumanie communiste. Jamais elle ne s'est résignée.
Aude Terray est allée sur ses traces en Roumanie, à Londres et à Paris. Elle nous livre un portrait intime d'une femme incandescente et complexe.
Qu'est-ce que le bonheur ? Quel est le sens de la vie ? Comment moins souffrir ? Comment mieux aimer ? Et si les réponses à ces grandes questions qui nous animent toutes et tous avaient déjà été données il y a deux mille ans ?
Un homme a prétendu y répondre et certains ont même vu en lui la présence du divin. Jésus rassemble encore à notre époque plus d'un tiers de la planète qui, même face aux avancées des connaissances et aux promesses de la technique, continue de croire en lui... Et s'il nous avait en fait donné toutes les clés pour pouvoir trouver le bonheur et la paix ?
Pourtant, pour celui qui n'est pas initié, ce message peut paraître désuet, illégitime ou décrédibilisé. Voici quelques pages pour tenter de mieux saisir ce qui anime le coeur de ceux qui le suivent aujourd'hui.
Ce livre est un bref chemin intérieur, une quête vers le bonheur, pour comprendre combien croire, si ça ne sert à rien en apparence, peut pourtant tout changer dans nos existences.
"Passionant." Psychologies magazine
Les nouveaux croisés du XXIe siècle en sont persuadés et veulent nous en convaincre, preuves à l'appui : les avancées de la science contemporaine confortent les assertions de la religion. Les tenants du créationnisme, comme ceux de l'Intelligence supérieure « démontrée » par la structure de l'univers, ne doutent de rien et tiennent à le faire savoir.
Jacques Arnould s'inscrit en faux contre ce mélange des genres où la foi prend en otage la science en lui faisant dire ce qu'elle ne dit pas. Pour confondre les méthodes douteuses des dévots d'aujourd'hui comme celles de leurs prédécesseurs, il argumente en philosophe des sciences, familier notamment de l'avancée des savoirs sur l'espace, la physique contemporaine ou l'évolution. Il s'exprime aussi en théologien qui croit en l'Évangile de Jean selon lequel « Dieu, personne ne l'a jamais vu ». Il ne s'agit pas de choisir entre science et foi, mais de bien distinguer les ordres de vérité, pour demeurer loyal à chacun.
Jacques Arnould est chargé de mission au Centre national d'études spatiales (CNES), où il accompagne les scientifiques comme expert en matière d'éthique. Ex-dominicain, il est aussi un théologien de haut niveau. Il a publié de nombreux ouvrages, dont plusieurs chez Albin Michel, entre autres Dieu versus Darwin. Les créationnistes vont-ils triompher de la science ? (2007) et, Sous le voile du cosmos. Quand les scientifiques parlent de Dieu (2015).