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Académie royale de Belgique
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De quoi le Covid est-il le nom ?
François Ost
- Académie royale de Belgique
- 21 Avril 2021
- 9782803107933
De quoi le Covid est-il le nom ? Une révolution ou un révélateur ? Une pandémie ou une syndémie ? L'occasion, en tout cas, de poser quelques questions radicales. Pourquoi faut-il discuter collectivement du bien-fondé des mesures ? La santé est-elle une valeur, ou un bien ? Quel type de vie voulons-nous défendre ? Et pourquoi faire de la mort, un tabou ? « Quoi qu'il en coûte », certes ; mais après ? Nécessité, exception, urgence : quel cadre juridique pour les crises ? Droit : quelles mesures de solidarité, quelles atteintes aux libertés ? Les vaccins, des biens publics mondiaux ? Finalement, ce Covid : le dernier acte d'une société à bout de souffle, ou l'occasion d'un second souffle ? À nous d'écrire le récit dont le Covid est le nom.
Juriste et philosophe, François Ost est professeur émérite invité à l'Université Saint-Louis (Bruxelles) et professeur honoraire à l'Université de Genève. Ancien vice-recteur de l'Université Saint-Louis, il est membre de l'Académie royale de Belgique et président-fondateur de l'Académie européenne de théorie du droit. Il a publié une vingtaine d'ouvrages en théorie et philosophie du droit, dont la plupart font l'objet de traductions. François Ost est également président de la Fondation pour les générations futures et auteur de plusieurs pièces de théâtre. -
L'horloge constitutionnelle
Francis Delpérée
- Académie royale de Belgique
- 24 Octobre 2023
- 9782803109203
La constitution est une horloge. Elle dit l'heure. À l'attention des citoyens et des autorités publiques. Le plus souvent, elle s'exprime de manière discrète. Elle met en place un ensemble d'institutions. Elle laisse aux tenants du pouvoir le choix du meilleur moment pour agir. Il lui arrive aussi de se montrer plus directive. Elle arrête des jours et des heures. Elle organise des calendriers. Elle bâtit des scénarios. Aux gouvernants et aux gouvernés de s'inscrire dans les schémas qu'elle a ainsi établis. La constitution suit les mouvements de l'horloge, depuis l'antique clepsydre jusqu'à la montre dite intelligente. Elle est promesse de vie, sans cesse renouvelée. Elle fait battre le coeur de l'État.
Francis Delpérée est professeur ordinaire émérite et ancien doyen de la Faculté de droit de l'Université catholique de Louvain. Il y a enseigné, depuis 1969, le droit public, dans ses dimensions constitutionnelles et administratives. Assesseur honoraire au Conseil d'État, il est membre effectif de l'Académie royale de Belgique et correspondant de l'Institut de France. Élu en 1994 au Sénat puis à la Chambre des représentants, il est, depuis 2019, membre honoraire de ces assemblées. -
Réenchanter la constitution
Marc Verdussen
- Académie royale de Belgique
- 19 Février 2019
- 9782803106646
Une réappropriation de la Constitution par les citoyens s'impose aujourd'hui plus que jamais. Notre Constitution n'est plus adaptée à la société qu'elle entend piloter, tant elle est ébranlée dans sa suprématie et souffre d'insuffisances. Dès lors, avant de mener une autre réforme de l'État, le moment n'est-il pas venu d'envisager une modernisation du texte constitutionnel ? Certes, la Constitution ne peut garantir seule la cohésion de la société, spécialement lorsque celle-ci est plurielle. Mais elle peut favoriser une citoyenneté démocratique et contribuer au renouvellement du contrat social entre l'État et les citoyens. Cette conviction est au coeur du présent ouvrage. Il entend démontrer l'urgence d'un profond débat constituant qui, en associant directement le peuple, viserait à réenchanter la Constitution.
Marc Verdussen est professeur de droit constitutionnel à l'Université de Louvain (UCLouvain). Il y dirige le Centre de recherche sur l'État et la Constitution.
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L'économie de marché est-elle juste ? Le juriste n'entend pas la question de la même façon que l'économiste et le philosophe. C'est peut-être un paradoxe mais il n'y a pas de théorie proprement juridique de la Justice, comme il en existe au sens de la philosophie morale ou de la science économique. Le droit, quant à lui, assure par les moyens qui lui sont propres la réalisation du système, dans la mesure où celle-ci peut en dépendre et où ces moyens présentent, par conséquent, une pertinence. Il corrige d'autre part les excès dont le système est susceptible, la notion d'excès supposant que tous les « habitants » du système, ses acteurs et ceux que sa réalisation est susceptible d'affecter, n'ont pas le même intérêt à cette dernière.
En agissant de la sorte, le droit, dans les deux cas, oeuvre à la pérennité du système. Tel est son objectif et son effet, jusqu'à ce que le système soit, le cas échéant renversé, parce que l'objectif recherché aura été manqué. Il s'agit pour le droit de prévenir non seulement cette conséquence extrême, mais aussi l'enclenchement de dynamiques susceptibles d'y aboutir.
Xavier Dieux est avocat au Barreau de Bruxelles, professeur à l'Université libre de Bruxelles, ancien Doyen de la Faculté de droit, membre de l'Académie royale de Belgique et membre honoraire de la Commission bancaire et financière. -
Quand les mots construisent la réalité
Alain Eraly
- Académie royale de Belgique
- 18 Décembre 2014
- 9782803104468
La science économique aime à se présenter comme la plus rigoureuse des sciences humaines. La clarté des prémisses, l'usage intensif des mathématiques, la rigueur déductive des raisonnements, l'ampleur des modélisations semblent la rapprocher des sciences de la nature. Pourtant, certains de ses axiomes de base sont proprement invraisemblables et excluent toute espèce de validation empirique. Comment expliquer, dès lors, sa légitimité et sa diffusion planétaire ? Comment expliquer la force probante du récit qu'elle nous raconte et l'omniprésence du raisonnement économique dans la prise de décision politique ?
Le présent ouvrage explore une piste d'interprétation trop souvent négligée : celle de la performativité. Et si l'économie ne cherchait pas tant à se conformer aux réalités du monde qu'à conformer ces réalités à ses propres propositions ? Par quels processus les théories que nous formulons sur le comportement des êtres humains peuvent-elles engendrer des effets conformes à nos théories ? Comment passe-t-on, quelquefois sans même s'en apercevoir, de la description à la prescription ?
Membre de l'Académie royale de Belgique, Alain Eraly est ingénieur en gestion, docteur en sciences sociales et docteur en économie appliquée. Il est actuellement professeur à l'Université libre de Bruxelles où il enseigne la sociologie et la gestion. -
J'écris ton nom, constitution
Francis Delpérée
- Académie royale de Belgique
- 6 Juin 2016
- 9782803105540
Même si elle est la règle fondatrice de l'état, la Constitution doit se penser ici et maintenant.
La dénomination qui est la sienne est significative. Elle tend à préserver la stabilité de l'état. L'on met en garde contre l'usage d'appellations déviantes dans les communautés et régions ou dans l'Union européenne.
L'écriture de la Constitution répond à des règles particulières. La rigidité qui caractérise la procédure de révision en Belgique est bienvenue. Elle n'a pas fait obstacle à l'instauration, depuis un demi-siècle, d'un régime fédéral de gouvernement.
Professeur émérite et ancien doyen de la faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, Francis Delpérée est membre de l'Académie royale de Belgique et de l'Institut de France. Il préside l'Académie internationale de droit constitutionnel. Il a été sénateur de 2004 à 2014. Depuis lors, il est député fédéral. -
La création de l'Euro
Philippe de Schoutheete
- Académie royale de Belgique
- 16 Mars 2016
- 9782803105335
De 1988 à 1998, pendant une décennie, le débat européen s'est concentré sur la création et la mise en place de l'Union économique et monétaire, avec une monnaie unique : l'euro. Longtemps cette ambition ancienne parut hors de portée. La faiblesse du système monétaire précédent, le contexte international et la volonté politique ont néanmoins permis d'aboutir. Les décisions prises à cette époque exercent leur influence aujourd'hui dans notre vie quotidienne. Établir ce que disaient les acteurs, ce qu'ils pensaient peut-être, ce qu'ils espéraient, ce qu'ils ont dit depuis, mérite notre intérêt.
Philippe de Schoutheete, diplomate belge, a été ambassadeur à Madrid, directeur général de la politique au ministère des Affaires étrangères puis représentant permanent auprès de l'Union européenne de 1987 à 1997. Il a participé à la rédaction du Rapport Tindemans, à la négociation de l'Acte unique et des Traités de Maastricht et d'Amsterdam. Il a été professeur à l'Université catholique de Louvain et au Collège d'Europe à Natolin. Il est membre de l'Académie royale de Belgique. -
Faut-il s'inspirer de la justice américaine ?
Jean De codt
- Académie royale de Belgique
- 14 Janvier 2013
- 9782803103249
Un écart de comportement dans l'intimité d'une chambre d'hôtel peut, de nos jours, déclencher quasi instantanément un cyclone médiatique planétaire. Ce qui restera dans l'Histoire de cette « affaire DSK » n'est pas seulement la chute d'un homme mais aussi la particularité d'un système judiciaire aux yeux
duquel il ne s'agit pas d'invoquer un quelconque régime d'exception.
Le choc produit dans les mentalités relevait surtout de la sévérité d'une procédure qui, frappant un Européen, était perçue par l'opinion sur cette rive de l'Atlantique comme l'affirmation insolente,
voire agressive, d'une conception de la justice. Mettant en présence les jurisprudences belges, françaises et américaines, Jean de Codt montre clairement combien la perception du délit peut différer d'une société et d'une tradition à l'autre. Il ne tire pas de cet exercice ni rejet radical ni approbation affichée de l'une ou de l'autre ; il lui arrive par contre de préconiser, en historien du droit qu'il est, un retour aux sources.
Ancien substitut du procureur du Roi à Bruxelles et substitut du procureur général près la cour d'appel de Bruxelles, Jean de Codt a été nommé, depuis le 20 mai 1997, conseiller à la Cour de cassation de Belgique puis président de la chambre pénale de la Cour. Il enseigne également aux Facultés universitaires Saint Louis, à l'École régionale et intercommunale de police et à la Haute École Paul-Henri Spaak. Enfin, il est également vice-président à la Cour de Justice Bénélux et président de la chambre française du Conseil national de discipline de l'ordre judiciaire. -
Petit manuel pratique de droit global
Benoit Frydman
- Académie royale de Belgique
- 18 Décembre 2014
- 9782803104444
Le droit global n'est ni lointain ni universel. Il se crée sous nos yeux. Il ne correspond ni à la main de fer d'un hypothétique Etat mondial ni à la main invisible des marchés globalisés. Il se tisse et se défait chaque jour par l'action de milliers de mains, plus ou moins habiles, en lutte pour faire prévaloir leurs intérêts et leurs valeurs. Il affecte et concerne non seulement les gouvernants et les juristes, mais chacun de nous, travailleur, consommateur, militant ou citoyen.
Dans ce Petit manuel pratique de droit global à l'usage de tous, le lecteur trouvera quelques conseils pour survivre à la « course vers le bas » en train de détruire les règles existantes et s'orienter dans la jungle des normes nouvelles. Il apprendra les prises de base de la lutte pour le droit en milieu non souverain et les techniques de bricolage des nouveaux dispositifs de gouvernance. Il verra comment utiliser les multiples ressources de la ruse pour tenter de maîtriser ce qui est plus fort et le contraindre à devenir plus juste.
Benoit Frydman est professeur à l'Université libre de Bruxelles et à Sciences Po Paris. Il est président du Centre Perelman de philosophie du droit et membre de l'Académie royale de Belgique. -
Agir sur les évolutions démographiques
John F. May
- Académie royale de Belgique
- 17 Septembre 2013
- 9782803103744
Une série de défis pressants, crise économique, réchauffement climatique, renchérissement des prix céréaliers et terrorisme pour en citer quelques-uns, a éclipsé les questions de population de l'agenda international. Depuis une vingtaine d'années, les enjeux démographiques ne retiennent guère l'attention des décideurs politiques, des médias et du grand public. En outre, le sentiment prévaut qu'il est très difficile de modifier les évolutions démographiques ou qu'on ne peut le faire que de manière autoritaire. Cette idée est pourtant démentie par l'expérience des 60 dernières années dans de nombreux pays qui se sont attelés à résoudre leurs problèmes démographiques, malgré certains abus dans les premiers programmes de planification familiale. En fait, il est possible d'agir sur les évolutions démographiques au moyen de politiques basées sur les faits et ce, de manière efficace et respectueuse des droits de l'Homme. Il est même indispensable de le faire si l'on veut assurer un développement durable pour la planète.
Cet ouvrage décrit le paysage démographique contemporain, définit les politiques de population et examine les premières interventions en la matière. Il démontre ensuite pourquoi les questions démographiques sont devenues un enjeu mondial, avant de mesurer l'efficacité des politiques et d'examiner les nouveaux défis démographiques.
John F. May, démographe belge, est spécialiste des politiques de population.Il a travaillé pour la plupart des agences internationales actives dans le domaine de la population et de la planification familiale et a été pendant 15 ans démographe principal à la Banque mondiale. Il est l'auteur de World Population Policies: Their Origin, Evolution, and Impact (Springer, 2012). Il est Membre associé de l'Académie royale de Belgique, Classe Technologie et Société. -
Une quête du Graal ; la recherche de l'équité en environnement économique
Jean-pierre Hansen
- Académie royale de Belgique
- 23 Septembre 2014
- 9782803104239
Ce que nous appelons « la » crise, celle qui a débuté en 2008, a sans doute plus que d'autres suscité cette question : l'économie de marché est-elle juste ? Ou, au contraire, porterait-elle en elle-même les inégalités, le chômage de masse, la pauvreté, en un mot, « l'horreur économique » ?
Ce volume est le premier d'une série de six publications, faisant suite aux conférences organisées à l'Académie royale de Belgique, avec pour ambition de cultiver ce jardin du bien et du mal et de fournir à ses lecteurs une sorte de « boîte à outils » leur permettant de se forger leur propre opinion.
Il pose la question de la vraie nature du marché. Dans certaines conditions, le marché peut arriver spontanément à un équilibre et cet équilibre a des propriétés étonnantes, notamment du point de vue de la justice sociale. Mais que signifient-elles vraiment ? Quels sont les critères de cette justice : au fond, qu'est-ce que la vie bonne, celle qui, dit-on, « mérite d'être pleurée » ?
Jean-Pierre Hansen est ingénieur et économiste. Pendant plus de vingt ans, il a dirigé de grandes entreprises d'énergie et de services collectifs, actives en Europe et au grand international. Il préside ou est membre des conseils de sociétés industrielles et financières ainsi que d'organismes socioéconomiques. Membre de l'Académie royale de Belgique, il enseigne au Département d'Économie de l'École Polytechnique (Paris) et à l'Université catholique de Louvain. -
éthique et droits de l'homme dans notre société du numérique
Yves Poullet
- Académie royale de Belgique
- 31 Août 2020
- 9782803107230
Récemment se sont multipliés les rapports, documents ou recommandations relatifs à l'éthique du numérique : le gouvernement anglais ne songe-t-il pas ainsi à créer une « Data Authority », en charge du contrôle éthique des applications de l'intelligence artificielle. Cette profusion de textes et d'initiatives atteste d'une perte de repères et de maîtrise du développement d'une technologie toujours plus puissante mais également au fonctionnement de plus en plus opaque y compris par ceux qui l'utilisent. L'intelligence ambiante et artificielle conduisent de plus en plus nos destinées humaines et l'avenir de nos sociétés. La gouvernance des sociétés change de mains au profit des géants du Net ? En même temps que la parole se libère, elle devient parfois haineuse, fausse et nous manipule ? Quel peut dès lors être le rôle de l'éthique face à cette réalité et éviter que l'invocation à cette dimension ne devienne un alibi ? En quoi, les vertus prônées par cette dernière: l'autonomie, la dignité, la justice sociale et relayées par les droits de l'homme peuvent nous aider à retrouver une certaine maîtrise collective et individuelle d'une technologie aux développements imprévisibles. L'éthique n'a-t-elle pas à exiger que la technologie soit au service de l'homme, de ses libertés individuelles et publiques, de sa dignité et de nos démocraties ? Elle a à le faire non seulement en rappelant des principes mais surtout, très pragmatiquement, en veillant au coeur de nos entreprises, de nos administrations à introduire cette préoccupation. Au-delà, l'appel éthique renvoie à un devoir de l'Etat à la fois d'éduquer chacun à cette dimension critique et de créer des lieux où se discutent les enjeux et les développements de la technologie.
Yves Poullet est professeur émérite et recteur honoraire de l'UNamur, et professeur associé à l'UC Lille. Il copréside le NADI (Namur Digital Institute) qui regroupe 150 chercheurs de diverses disciplines réunis autour du thème : « Numérique et Société ». Il est membre de l'Académie royale de Belgique. Il a rejoint, depuis un an, la Chambre contentieuse de l'autorité belge de protection des données. -
Innovation ? effet de mode ou nouvel équilibre ?
Michel Judkiewicz
- Académie royale de Belgique
- 5 Septembre 2017
- 9782803106134
Machiavel disait déjà : « Lors de périodes calmes, ceux qui nous gouvernent ne pensent jamais que les choses changent. C'est une erreur humaine commune que de ne pas s'attendre aux tempêtes, par beau temps ».
Nous traversons une période de transition qui voit l'obsolescence des modèles d'autrefois et l'éclosion de nouveaux paradigmes. Cette période de « crise » enregistre des changements, certains inévitables car exogènes et d'autres qui seront le résultat de nos décisions.
Pour y faire face, l'innovation sera une arme cruciale mais délicate.
Il s'agit ici de définir, démystifier et structurer le concept d'innovation pour adopter un langage commun et éviter les interprétations erronées et nébuleuses qui ouvrent la porte à la subjectivité, car un monde innovant implique non seulement l'importance d'un savoir et d'un savoir-faire mais aussi celle d'un savoir-être et d'un savoir-devenir.
Daniel Michel Judkiewicz est Ingénieur civil de l'Université libre de Bruxelles (1971). Formé en gestion (Insead), prospective, médiation, communication non violente, etc., il a travaillé internationalement dans l'industrie et le conseil, dans des multinationales et des PME. Past-secrétaire général EIRMA (www.eirma.org) il est directeur de Silver-Brains sprl (consultance), professeur visiteur (ULB, ULg, Management Center Europe) et administrateur de différentes sociétés et asbl. Il est membre de l'IEEE, de Professional Futurists et associé de l'Académie royale de Belgique.
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La Belgique a-t-elle encore un sens ? Dans sa configuration actuelle, répond-elle aux préoccupations des hommes et des femmes de notre temps ? Est-elle en mesure de s'intégrer dans une Europe qui s'interroge, elle aussi, sur ses contours, ses structures et ses modes de fonctionnement ?
L'État Belgique s'efforce de répondre à ces questions. Il examine le passé. Il envisage le présent. Il évoque sans complaisance les scénarios de l'avenir, au sein ou en dehors de l'État.
L'ouvrage n'est écrit ni par Candide, ni par Cassandre. Il s'adresse au citoyen. Il l'invite à faire preuve de lucidité. Il l'encourage à prendre ses responsabilités. En espérant qu'il ne cède pas aux désenchantements de l'heure. Ni ne cultive « le chagrin des Belges. »
Professeur émérite et ancien doyen de la Faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, Francis Delpérée est membre de l'Académie royale de Belgique et de l'Institut de France. Il préside l'Académie internationale de droit constitutionnel. Il a été sénateur de 2004 à 2014. Depuis lors, il est membre de la Chambre des représentants.
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Les crises de gouvernement
Francis Delpérée
- Académie royale de Belgique
- 24 Novembre 2020
- 9782803107643
Cinquante-deux crises en septante-cinq ans. Moyenne de vie d'un gouvernement : dix-huit mois. Dans la dernière décennie, deux crises de plus d'un an. L'État Belgique est-il devenu ingouvernable ? Le régime des crises va-t-il déboucher sur une crise de régime ? En temps de crise, des consignes de prudence s'imposent au gouvernement et au Parlement. En fin de crise, des réformes de calendrier devraient aider à composer un gouvernement viable dans un délai raisonnable.
Professeur émérite et ancien doyen de la Faculté de droit de l'Université catholique de Louvain, Francis Delpérée est membre de l'Académie royale de Belgique et de l'Institut de France. Il préside l'Académie internationale de droit constitutionnel. Il est membre honoraire de la Chambre des représentants et du Sénat. -
Maîtriser le progrès économique et technique : la force des choses et la responsabilité des hommes
Philippe de Woot
- Académie royale de Belgique
- 29 Septembre 2016
- 9782803156016
Nos sociétés semblent aujourd'hui se caractériser par deux évolutions : d'une part, elles vivent un extraordinaire développement des « techno-sciences » et, d'autre part, elles ont atteint un effarant niveau de complexité.
Ces deux tendances conjuguent leurs effets pour conduire à une sorte d'effacement des responsabilités. Mais quelles responsabilités ? Celles, individuelles, du médecin, de l'élève, du consommateur ? Ou celles, collectives, des citoyens, des politiques, des États ? Et quels sont les impacts de ces constats dans les domaines technique, économique, juridique, politique ou éthique ?
Philippe de Woot est juriste et économiste, Professeur à l'Université catholique de Louvain, Membre de l'Académie royale de Belgique et correspondant de l'Institut de France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages prônant une réflexion morale sur l'innovation technologique et une orientation plus responsable des stratégies d'entreprises.
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Pourquoi l'innovation ? quels défis pour l'Europe ?
Luc Chefneux
- Académie royale de Belgique
- 11 Janvier 2017
- 9782803105373
L'innovation est souvent présentée comme une sorte de potion magique qui doit sortir nos sociétés du marasme. Mais tous les gens utilisant ce mot en ont-ils la même compréhension ? Les avantages mais aussi les risques et les conditions de succès en sont-ils connus ? Le concept d'innovation, ce qu'elle est et ce qu'elle n'est pas et les raisons d'une moindre performance européenne par rapport aux USA sont passés en revue.
L'évolution des concepts et des pratiques est décrite jusqu'au paradigme actuel de l'open innovation et de ses différentes modalités, où le fonctionnement en réseaux joue un rôle de plus en plus capital.
Enfin la question fondamentale de la finalité de l'innovation est posée. Au-delà de la nécessaire ré-industrialisation de notre économie, sa raison d'être majeure est de contribuer à la solution des défis majeurs auxquels notre monde est confronté.
Luc Chefneux est ingénieur physicien, docteur en sciences appliquées et diplômé en économie et gestion de l'Université de Liège. Il est actuellement directeur en charge des partenariats et des affaires européennes à la R&D du Groupe ArcelorMittal. Il est également lieutenant-colonel (de réserve), professeur invité à l'Université de Liège, administrateur de l'Université de Lorraine et membre de l'Académie royale de Belgique.
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Histoire du plan monétaire de Chicago
Bruno Colmant
- Académie royale de Belgique
- 17 Juin 2019
- 9782803106813
Imaginé en 1933, le Plan de Chicago visait à combattre la grande déflation américaine par une nationalisation de la monnaie. Il s'agissait d'en retirer la prérogative de création aux banques privées pour que la seule monnaie soit produite par la banque centrale. Armageddon financier pour les uns, restauration du privilège régalien de battre monnaie pour certains et prélude aux crypto-monnaies étatiques pour les autres, l'application de ce Plan aurait été la plus stupéfiante révolution monétaire de tous les temps. Son spectre flotte toujours sur le système financier mondial.
Membre de l'Académie royale de Belgique, Bruno Colmant est docteur en économie appliquée (ULB) et titulaire d'un M.Sc. (Purdue University, États-Unis). Il enseigne la finance appliquée dans plusieurs universités belges et étrangères.
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Demography and economic emergence of sub-saharan Africa
John F. May, Jean-Pierre Guengant
- Académie royale de Belgique
- 23 Novembre 2020
- 9782803107551
About 35 years later than in the other less developed countries, high mortality and fertility levels have started to decline in the 48 countries of sub-Saharan Africa (SSA). The late completion of the demographic transition in the region, its slow pace, and its population growth rates over 2.5% per year for more than 50 years, render the SSA demographic trajectories very different from the transitions experienced elsewhere in the world.
With the onset of the fertility decline and better economic performance in SSA between 2000 and 2014, most SSA countries thought that they would be able to capture a first demographic dividend and become emerging economies - a process that many East and Southeast Asian countries achieved between 1970 and 2000. However, available data indicates that since the 1960s the rapid population growth in SSA has had negative effects on the growth of its GDP per capita. Moreover, so far there are only fourteen SSA countries, representing 20% of the SSA population, that meet the initial conditions needed to benefit from a first demographic dividend. This volume analyzes the challenges that the SSA countries will need to address in order to replicate the East and Southeast Asian economic miracle. The majority of the SSA countries are at a critical stage in their development. Indeed, the next decades will determine whether or not the SSA countries will be able to accelerate their demographic transition, capture a first demographic dividend, and become emerging economies.
John F. May is a Research Professor at the Schar School of Policy and Government, George Mason University, Arlington, VA, USA. He earned his Doctorate in Demography from the University of Paris-V (Sorbonne). He is a specialist of population policies and the demography of sub-Saharan Africa and has worked on population and development projects around the world for most international organizations.
Jean-Pierre Guengant is Emeritus Director of Research at the Research Institute for Development (IRD), presently attached to the University of Paris-I (Panthéon-Sorbonne). He holds a Doctorate in Development Economics from the University of Clermont-Ferrand, France. His recent work focusses on the demographic dividend and the emergence of sub-Saharan Africa. -
Le laboratoire belge du droit international : une communauté épistémique et internationale de juristes (1869-1914)
Vincent Genin
- Académie royale de Belgique
- 26 Septembre 2018
- 9782803106530
L'histoire des juristes belges de droit international n'a jusqu'ici été l'objet d'aucune étude synthétique et l'intégration de l'histoire du droit international à la réflexion en sciences humaines en est encore à ses commencements. L'approche que propose ce livre, s'écartant des chemins classiques des points de vue purement juridique ou philosophique, est par conséquent pionnière. Cette réflexion, historique par sa méthode et ses enjeux, qui se veut ouvertement interdisciplinaire (histoire, droit, sociologie), appartient à l'histoire des relations internationales, dans la mesure où le rapport au droit international représente une des grandes données conditionnant la manière d'être au monde d'un pays.
Cet ouvrage émet l'hypothèse que la Belgique neutre a constitué un laboratoire conceptuel, institutionnel et intellectuel sui generis d'un droit international public en voie d'institutionnalisation, de 1869 - année de fondation de la première revue scientifique du domaine - à 1914. Il est enfin à même de nous informer sur les caractéristiques de ce milieu professionnel, concerné au premier chef par l'acte inaugural de la guerre, sur ses pratiques, ses codes, ses réseaux internationaux, la position des juristes mais aussi, en négatif, de nous renseigner sur un aspect méconnu de l'image de la Belgique et de sa position dans la hiérarchie internationale, à savoir sa contribution au droit international.
Vincent Genin est docteur en histoire contemporaine de l'ULiège, chercheur postdoctoral du FWO à la KU Leuven et élève à l'École Pratique des Hautes Études (Ve section, Paris). Spécialisé en histoire des relations internationales, il consacre une part de ses travaux à l'histoire des courants intellectuels du xxe siècle. Auteur de plus de cinquante publications, il a soutenu une thèse sur les juristes belges de droit international, distinguée par le Prix Jean-Baptiste Duroselle et, pour son livre Incarner le droit international (1914-1940) paru en 2018, il a reçu le Prix Daniel Strasser de l'Institut de France.
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Voyage au bout d'une nuit monétaire
Bruno Colmant
- Académie royale de Belgique
- 20 Décembre 2012
- 9782803103287
L'origine étymologique latine du mot « monnaie » corres- pond au verbe monere, qu'on traduit par « avertir ». La monnaie ramène aussi au temple de la Moneta où les pièces étaient frappées à Rome. La légende véhicule que ce temple, dédié au culte de Junon, archétype de la mère cosmique et déesse de la fécondité et de la reproduction, fut bâti à l'endroit où les oies du Capitole, qui prévinrent de l'inva- sion de Rome par les Gaulois au quatrième siècle avant Jésus-Christ, étaient parquées. Junon reçut le surnom de Moneta (qui « avertit ») car elle aurait averti les Romains d'un tremblement de terre.
La question monétaire se ramène peut-être à cette interrogation sémantique : de quel cataclysme la monnaie, ultime convention socio-étatique, avertit-elle, tandis que sa circulation et sa fécondité sont conditionnées par sa propre reproduction ? Cet opuscule rassemble plusieurs textes concernant cette interrogation.
Bruno Colmant est ingénieur commercial et Docteur en Sciences de Gestion. Il enseigne l'économie appliquée dans plusieurs institutions universitaires belges et étrangères. Il est membre de la Classe de Technologie et Société de l'Académie royale de Belgique. -
L'innovation, moteur de l'économie ; destruction créatrice
Philippe de Woot
- Académie royale de Belgique
- 20 Octobre 2014
- 9782803104277
Le développement économique trouve sa source dans les ruptures et non dans les équilibres. La concurrence qui compte réellement est la concurrence par innovation, celle qui frappe les produits et les services existants, non pas à la marge mais dans leur existence même. Ce type de concurrence agit par destruction créatrice.
Il est nécessaire de remettre l'innovation au centre du débat. Comme science humaine, l'économie ne doit pas seulement s'occuper de la meilleure utilisation des ressources rares mais aussi mieux comprendre et expliquer la création du progrès matériel et ses conséquences sur la société.
Philippe de Woot est juriste et économiste, Professeur à l'Université catholique de Louvain, Membre de l'Académie royale de Belgique et correspondant de l'Institut de France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages prônant une réflexion morale sur l'innovation technologique et une orientation plus responsable des stratégies d'entreprises. -
Crises économiques et endettement public ; intuitions
Bruno Colmant
- Académie royale de Belgique
- 20 Octobre 2014
- 9782803104291
La crise a mis à vif les déséquilibres économiques de nos sociétés européennes. Les prochaines années auront un parfum de crépuscule car l'État-providence risque de devoir se transformer en État-banquier. Il devra aussi reformuler ses propres systèmes sociaux. Nos communautés traverseront donc un profond changement de modèle, touchant à la trame de nos valeurs collectives.
Ceci ramène à un des grands défis de nos communautés européennes : la répartition des richesses, c'est-à-dire l'alignement des intérêts privés et des bénéfices sociaux. Cet opuscule rassemble des questionnements et des intuitions relatifs à la crise économique contemporaine, et plus particulièrement à l'endettement public, à l'impôt et à la monnaie qui formulent conjointement la représentation de l'État.
Bruno Colmant est Docteur en Économie Appliquée (ULB). Il enseigne la finance appliquée et l'économie dans plusieurs institutions universitaires belges (Solvay Business School, Louvain School of Management et Vlerick Business School) et étrangères. Il est membre de la Classe Technologie et Société de l'Académie royale de Belgique -
Comme jamais auparavant, le musée s'est popularisé, partout à travers le monde. Du temple réservé aux initiés il y a encore cinquante ans, il s'est largement ouvert à la société et se définit maintenant à partir du rôle qu'il peut jouer en son sein. Alors que les enjeux économiques se sont immiscés dans le débat, la notion même de patrimoine (industriel, naturel, immatériel...) se déploie dans des perspectives totalement inédites.
Partant d'une recherche sur l'histoire de l'institution et d'une observation constante de ces lieux depuis de nombreuses années, l'auteur s'interroge sur les similitudes que l'on peut observer entre la fréquentation des musées et celle des églises ou des temples : similarité de l'architecture, expérience initiatique, chemins de pèlerinage, rapport au sacré... Quels liens le musée entretient-il avec le religieux ? Existerait-il une religion spécifique, dont le musée serait le seul lieu de culte ?
François Mairesse est Professeur d'économie de la culture et de muséologie à l'Université de Paris 3 - Sorbonne nouvelle. Il est rattaché au Centre de recherche sur les liens sociaux et enseigne également la muséologie à l'École du Louvre. Ancien directeur du Musée royal de Mariemont (Belgique), il est président du comité international pour la muséologie du Conseil international des musées (ICOM). Ses recherches portent sur la définition de la muséologie et l'exploration des frontières du champ muséal, la gestion des musées et, notamment, la logique du don. Il a été élu membre de la Classe Technologie et Société de l'Académie royale de Belgique en 2009.