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Le Bélial
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Elle décolla du quai pour grimper dans le ciel jaune terne. La Ville s'étirait dans toutes les directions. Surtout le haut. Tours gigantesques multicolores, immeubles résidentiels rotatifs, tunnels célestes qui se dépliaient et se repliaient selon la circulation. Eris s'éleva sans hâte à travers un essaim de drones. Par sa caméra ventrale, elle regardait l'upcar couleur argent qui les suivait.
« Les rues basses, j'ai dit. » La voix de l'homme recelait une note d'impatience, désormais. Du code défilait sur ses yeux. Une pellicule de transpiration bordait la naissance de ses cheveux.
« J'ai entendu. » Elle laissa leur poursuivant gagner un peu de terrain. « On ne vomit pas, à l'arrière, d'accord ? »
Rich Larson est né au Niger. Il a vécu aux états-Unis, au Canada et en Espagne, avant de s'installer à Prague. Entre ses débuts en 2011 et aujourd'hui, il a publié un roman et près de deux cents nouvelles, régulièrement reprises dans les plus prestigieux Year's Best du domaine et saluées par plusieurs prix de lecteurs. À tout juste vingt-huit ans, il est le nouveau prodige de la science-fiction anglo-saxonne, le fer de lance d'une SF post-eganienne qui, distillant les temps présents, synthétise le plus vertigineux des futurs.
Sans équivalent en langue anglaise, élaboré avec exigence, La Fabrique des lendemains réunit vingt-huit récits d'une science-fiction proprement éclatante.ebook (ePub) 11.99 €La patrouille du temps ; l'intégrale Tome 1
Poul Anderson
- Le Bélial
- e-Bélial'
- 31 Mars 2016
- 9782843447631
Cette édition numérique réunit en un unique volume les deux tomes papiers de l'intégrale.
« Vous ferez l'affaire. Sans conteste.
- L'affaire pour quoi ? »
Everard se pencha ; il sentit son pouls s'accélérer.
« Pour la Patrouille. Vous allez devenir une sorte de policier.
- Ouais ? Où ça ?
- Partout. Et en tout temps. Préparez-vous à une surprise... Voyez-vous, notre société, quoique légale, ne constitue qu'une façade... et une source de fonds. Notre vraie fonction, c'est de patrouiller le temps. »
L'homme a inventé le voyage dans le temps et, pour l'humanité, rien ne sera jamais plus comme avant. D'ailleurs, « avant » veut-il encore seulement dire quelque chose ? Si cette révolution promet des perspectives phénoménales, c'est aussi la porte ouverte à toutes les dérives, tous les dangers. Des dangers qui sont la raison d'être de la Patrouille du temps : préserver notre Histoire (et donc, notre présent), mais aussi mieux la connaître...
Bienvenue dans le tourbillon des siècles ! Accrochez-vous à votre sauteur temporel et suivez Manse Everard, jeune membre de la Patrouille, dans les premiers chants de son épopée formidable !
Poul Anderson (1926-2001) est un des monstres sacrés de la science-fiction américaine. Sept fois lauréat du prestigieux prix Hugo, trois fois du Nebula, il est l'auteur de près de deux cents ouvrages, dont certains des plus grands classiques du genre. À commencer par La Patrouille du temps, le plus célèbre de ses cycles, développé sur quarante ans et réuni ici en deux volumes d'une intégrale exceptionnelle, définitive et de référence, enrichie de commentaires, présentations et éclairages inédits.ebook (ePub) 19.99 €Bifrost n.86 : spécial Richard Matheson
Revue Bifrost
- Le Bélial
- e-Bifrost
- 27 Avril 2017
- 9782843447914
Aujourd'hui maman m'a appelé monstre. Tu es un monstre elle a dit. J'ai vu la colère dans ses yeux. Je me demande qu'est-ce que c'est qu'un monstre. Aujourd'hui de l'eau est tombée de là-haut. Elle est tombée partout j'ai vu. Je voyais la terre dans la petite fenêtre. La terre buvait l'eau elle était comme une bouche qui a très soif. Et puis elle a trop bu l'eau et elle a rendu du sale. Je n'ai pas aimé.
Maman est jolie je sais. Ici dans l'endroit où je dors avec tout autour des murs qui font froid j'ai un papier. Il était pour être mangé par le feu quand il est enfermé dans la chaudière. Il y a dessus FILMS et VEDETTES. Il y a des images avec des figures d'autres mamans. Papa dit qu'elles sont jolies. Une fois il l'a dit.
Et il a dit maman aussi. Elle si jolie et moi quelqu'un de comme il faut. Et toi regarde-toi il a dit et il avait sa figure laide de quand il va battre. J'ai attrapé son bras et j'ai dit tais-toi papa. Il a tiré son bras et puis il est allé loin où je ne pouvais pas le toucher.
Aujourd'hui maman m'a détaché un peu de la chaîne et j'ai pu aller voir dans la petite fenêtre. C'est comme ça que j'ai vu la terre boire l'eau de là-haut...
Richard Matheson
Journal d'un monstreebook (ePub) 5.99 €Un vent glacial venu du nord s'engouffrait et sifflait dans la chambre 27 du Tamd'huin Hotel, jouant avec les trois billets de dix livres coincés à mi-longueur dans le tiroir de la table de nuit. Ce blizzard surnaturel n'incommodait en rien Loki : depuis l'Âge des Ombres, l'air froid avait tendance à tiédir au contact de sa peau.
ebook (ePub) 1.99 €Je me réveillai avec, comme seuls draps, l'odeur des chevaux. Une érection triomphante tendait la toile de mon boxer, brisait ma silhouette. J'avais la bouche pâteuse et un léger mal de crâne pressait mes tempes. J'avais abusé une fois de plus de l'arkhi - la gnole locale - et je ne me souvenais même plus dans quelles circonstances. Sans doute avions-nous discuté une bonne partie de la nuit avec Peretti et les autres journalistes. Chacun de nous connaissait des pays dont les autres ignoraient jusqu'à l'existence. Le soir, depuis quelques jours, nous avions pris l'habitude d'échanger des cartes postales éphémères, parfois imaginaires, à défaut d'autres sujets de conversation fédérateurs.Le soleil devait être levé depuis un bon bout de temps puisqu'il chauffait la yourte et m'avait obligé, alors que je dormais encore, à me débarrasser de ma couverture.
ebook (ePub) 2.99 €Le clapotis de l'eau me réveille.Cette nuit encore, j'ai rêvé de mon père : j'étais une de ses victimes - consentante, comme d'habitude. Ma couche tangue presque à verser alors que j'étire ma carcasse trop souple. Une légère odeur d'algues et de vase assaille mes narines, irrite mes ouïes. Sans même avoir besoin d'ouvrir les yeux, je sais que j'ai trop dormi, que la marée haute remonte peu à peu mon hamac de kevlar vers la cuisine. Je fais craquer ma nuque dans l'obscurité. Des larmes brisent les fleurs de sel qui collaient mes paupières. Ma langue sépare mes lèvres, glisse sur mes dents tranchantes. Je me sens desséchée, jusqu'à la douleur. J'ai dormi trop longtemps, d'un sommeil presque chtonien qui ne me réussit guère. Je déséquilibre mon hamac au point de me livrer aux flots, doucement, sans éclaboussures. Les vaguelettes me caressent, me réhydratent. Après quelques mouvements de nage, je saisis les premiers barreaux de l'échelle - particulièrement glissants à cause des algues. Je progresse péniblement jusqu'à la cuisine. M'man dort toujours ; le sas de sa chambre close nous sépare. Hier au soir, elle écoutait encore la télé quand je suis descendue me coucher.
ebook (ePub) 1.99 €Venu du nord-ouest, Dernier Frêne a longtemps marché pour arriver en vue du col de Saigneterre. Soixante jours durant, il a contemplé les vestiges de l'Ancien Monde : ponts effondrés, immeubles décapités, champs en friche, usines et centres commerciaux éventrés et lourds de silence. Que de villes... dont il ne reste que quelques murs, quelques rues - des flaques de goudron jonchées de restes automobiles, circonscrites ou percées par des touffes d'herbe et de jeunes arbres en bouquets.Au cours de ce voyage en solitaire dont il ne reviendra pas, plongé des heures durant dans les flots de la mémoire et du ressassement, Dernier Frêne a souvent évoqué les mots prononcés par Orme Vénérable lors de l'Assembée, la veille de son départ :« Tu es une créature du Nouveau Monde et le règne de l'Homme a pris fin. Seule la fanaison nous obligera à t'oublier, mon fils. D'ici là, tous nos voeux de réussite t'accompagnent. »
ebook (ePub) 0.99 €La sûreté nationale est en péril : rien moins que l'honneur de la nation est en jeu. Un honneur bien mal engagé puisque Chris Malet semble être le seul de nos agents secrets en mesure de le sauver. Et lui, l'honneur national, autant dire qu'il s'en tape. Sauf que voilà : il est l'unique détenteur de ce talent fort étrange qui lui permet de pénétrer la trame romanesque des livres... L'heure est grave. Pour cette mission capitale, c'est au coeur d'un roman gore qu'il lui faut plonger... Et le gore, il déteste.
ebook (ePub) 4.99 €Expert de la sécurité domestique, désormais en difficulté, David Le Gary décide de se faire implanter un programme perceptif, destiné à l'expansion de facultés innées et basé sur la personnalité d'un poète décédé six siècles plus tôt : François Villon. Complot ou malédiction : voilà que, peu à peu, toutes les personnes dans l'entourage de David se mettent à ressembler aux proches du poète français... dans l'attente que celui-ci accomplisse un nouveau Grand OEuvre ?
ebook (ePub) 1.99 €Figure incontournable de la littérature populaire, Bob Morane est né en 1953 sous la plume d'Henri Vernes. Héros de plus de deux cents romans, il a connu diverses adaptations en bandes dessinées, séries télévisée et d'animation. Ses aventures ont inspiré bon nombre d'auteurs, dont Francis Valéry, romancier, essayiste et musicien, qui a consacré en 1994 un ouvrage de référence au héros des héros, depuis longtemps épuisé et présentement réédité.
ebook (ePub) 3.99 €A L'EPOQUE OU MALO rencontra son premier vampire, il frôlait la dépression.Après deux ans de bons et loyaux services en tant que Life Time Value Manager chez Johnson & Johnson, une persistante absence de cravate doublée d'une regrettable propension à quitter le bureau en sifflotant sitôt son travail bouclé lui avait valu une mise au placard définitive. Dans les premières semaines de sa relégation, il essaya d'inverser la vapeur : il mit une cravate noire imprimée de petits ours rouges et passa de longues heures supplémentaires près de la machine à café.Peine perdue.Il était trop tard.Beaucoup trop tard.
ebook (ePub) GratuitLe sourire cruel des trois petits cochons
Catherine Dufour
- Le Bélial
- Roman
- 27 Avril 2012
- 9782843443077
ADELINE AVAIT TOUJOURS deux kilos à perdre, un travail à durée déterminée et des opinions bien arrêtées sur une douzaine de séries télévisées. En clair, c'était une fille terriblement banale, hors cette habitude, dont elle n'avait jamais réussi à se débarrasser, de s'endormir avec une grosse boîte à gâteaux vide serrée contre elle. Elle parcourait ses rêves, la boîte sous le bras, et la ramenait emplie de brimborions oniriques. Une fois, c'était une canne sauteuse, une canne en bois noire ramassée dans un cauchemar idiot, qui sautillait tout le temps et qu'Adeline, à bout de patience, enterra nuitamment près d'un calvaire de Rostrenen (elle doit toujours y être). Une autre fois, c'était un bon litre d'eau de lac de fée, qu'Adeline avait mis en bouteille et posé sur sa table de nuit. On y voyait parfois passer le visage idiot d'une sirène ou le regard gélifié d'un noyé. Adeline conservait aussi une petite robe de perles de jais dans laquelle elle ne rentrait plus, un optique de feu rouge en plastique bleu, une poignée de sable dévoreur, un pot de miel impossible à vider, une plaque de rue émaillée « boulevard Higelin » et une paire de ciseaux en cuivre couverts de reflets d'yeux verts. Ce dont Adeline rêvait, ou plus exactement ce qu'elle voulait et dont elle n'arrivait pas à rêver, ce qu'elle avait toujours cherché et jamais trouvé, c'était une baguette magique. Elle savait exactement quoi lui demander et dans quel ordre, tant elle avait passé d'heures à ordonner ses désirs. Elle la découvrit finalement, un matin de ses vingt-trois ans, alors qu'elle abordait le rivage amer du réveil après un voyage au bout de la mer infinie - là où la mer se recourbe, quand l'île que vous devez bientôt aborder se trouve juste au-dessus de votre tête, verte et noire dans son lagon d'eau claire, et que des fruits en tombent pour rebondir sur le pont de votre bateau... La baguette était là, dans la brume épaisse des frontières du rêve, plus fine qu'un cheveu, intermittente. Adeline tendit la main, referma sa boîte et se réveilla.Elle souleva doucement le couvercle : la baguette y était toujours.
ebook (ePub) 0.99 €Pour la première fois de sa vie, Claude se regardait vraiment dans sa glace. Sous le néon de la salle de bains, son reflet grumeleux de boutons lui adressait un regard fixe de poisson mort qui ne lui apprenait rien. Elle aurait pourtant bien voulu savoir comment elle se sentait. À force de fixer ce visage aussi immobile qu'une flaque de dentifrice, une baudruche d'angoisse commença à gonfler dans sa gorge. Elle se détourna du miroir, prit sa brosse à dents, la considéra : ce n'était pas l'heure de se brosser les dents. Elle reposa sa brosse. Elle se massa la nuque, sonnée comme la fois où une collègue pressée lui avait donné, en passant, un coup de listing. Elle posa la main sur son ventre puis la retira brusquement, et resta dix secondes à regarder sa main, organe étrange capable de commettre un geste aussi... aussi... La baudruche enflait. Claude s'assit au bord du lit, aussi pesante qu'un sac de plâtre. Puis elle se leva et alla boire un verre d'eau. La voix du Docteur résonnait dans les coins du studio :« Ça arrive, Docteur, qu'on ait des enfants... euh, sans... enfin, sans être allé avec un homme ? »Rire pointu.« C'est arrivé une fois, oui. Il y a 2000 ans. Pourquoi ? Vous nous faites une immaculée conception ? »Rire pointu.
ebook (ePub) 0.99 €L'IEPT (Institut d'Etudes Polyvalent du Trident) est un préfabriqué provisoire depuis vingt ans, auquel quelque architecte fou ou ivre a donné la forme d'un cancer généralisé. Cette monstrueuse tumeur de béton répand ses métastases au bord du canal Vieux Baiser, crachant ses élèves par trois sorties : l'une, côté sud, dégringole jusqu'à la nationale, l'autre, côté est, mène à un puits de boue pompeusement nommé stade, et la troisième, plein nord, à la cité universitaire. Il devrait y en avoir une à l'ouest, mais c'est là que passe le canal. Qu'aucune sortie ne donne sur cet égout est la seule preuve de l'intervention d'un cerveau raisonnablement pensant dans la conception de l'IEPT.La ZI du Trident prolifère sur dix kilomètres autour de l'Institut, jusqu'à la ville de Haussun Sassey ; on la voit de loin, à cause de son dôme de smog. Quand on arrive des hauteurs d'Haussun, et pour peu qu'il fasse beau, la vue est d'une splendeur martienne : les infrastructures des usines étincellent au fond de la brume délétère, les tuyères luisent comme des anguilles, le dos rond des hangars ruisselle de soleil. Vu de près, c'est moins gracieux. Tout l'IEPT rêve de mettre la main sur le type qui a ainsi appliqué à la lettre l'idée pleine d'esprit de rapprocher le monde universitaire de celui de l'entreprise. Lui mettre la main dessus et ensuite, lui faire prendre un bain dans le canal. C'est un fantasme sadique, car Vieux Baiser charrie l'intégralité des déchets industriels du Trident plus une bonne partie des déchets domestiques de Haussun Sassey. Un centre de traitement des eaux usées est censé intervenir quelque part en amont, mais ce sont des rumeurs peu dignes de foi. A hauteur de l'IEPT, on a installé le long du canal un grillage protecteur que les émanations acides ont depuis longtemps réduit en loques. Les panneaux « Baignade interdite » ont fait rire des générations d'étudiants : la mousse qui recouvre Vieux Baiser, nuancée depuis le jaune pisse jusqu'au vert morve et secouée de brusques remontées de gaz, donne envie de vomir, de fuir ou d'éteindre sa clope mais jamais - jamais - de nager. Tout ça n'empêche pas l'IEPT d'être « une bonne université remplie de bons profs avec du bon matos ». Je me récitais cette devise quand je sentais la foi me quitter, et chaque fois je faisais un petit bâton sur un petit carnet. Dès que j'avais une pleine page de petits bâtons, je sautais dans mon cendrier roulant, une R5 en ruine, et filais vers Hauss boire un peu d'oxygène et beaucoup de bière dans un bar downtown. Ceci mis à part, j'étais une thésarde modèle, passant un tiers de mon temps en amphi, un tiers à dormir dans une cellule tapissée de posters des Editions du Désastre, et le troisième tiers à me préoccuper du matériel : refouler les resquilleurs dans la queue du restau U, trier la viande du gras, boucher les trous dans la porte des chiottes avec du PQ pour pisser en paix et tabasser la photocopieuse.
ebook (ePub) 0.99 €POUR MOI, IL Y A DEUX Peintures : la concave et la convexe - celle qui sort du cadre pour vous coller au mur et celle qui vous invite à enjamber le cadre pour aller voir comment se continue le paysage, au-delà.Celle qui vous prend la tête en hurlant et celle qui vous prend par la main en chantant à voix de sirène.Pour moi, il y a Guernica et les prisons du Piranèse. Pour moi, il y a deux Femmes : les pétasses en A et les autres. Les pétasses en A sévissent chez les artistes - Gala, Elsa, Amanda, des chieuses aux yeux fous et aux comptes bancaires soignés. On dit : des Muses.Hier soir, j'ai dîné avec Zelma, qui fut la Muse de Toussaint Settbon. Zelma, en bonne et due Muse, a la cinquantaine efflanquée, des cheveux de gitane, le cuir trop cuit et des pâtés sur la gueule (du khôl, du fard à joue, du rouge à lèvres). Tout ça est emballé dans des voileries noires qui puent la clope et lesté par des bijoux en argent crasseux, qui tintent à rendre folle une vache suisse.Je n'arriverai jamais à donner de Zelma l'impression qu'elle veut donner, celle d'une belle pute vieillissante dont on suppose qu'elle a, en son jeune temps, posé à poil pour des génies drogués sous d'immenses verrières glaciales - d'une main elle boit un Tequila-Mezcal, de l'autre elle caresse ses beaux seins durcis. Drapée dans sa seule chevelure, elle incline sur une épaule frissonnante son beau crâne ravagé par l'Art et l'Opium... Je n'y arriverai jamais. Zelma est trop conne. D'ailleurs, Toussaint Settbon était un gros con.
ebook (ePub) 0.99 €Han Solo, James Bond et les Monthy Python ! La sûreté nationale est en péril : rien moins que l'honneur de la nation est en jeu. Un honneur bien mal engagé puisque Chris Malet semble être le seul de nos agents secrets en mesure de le sauver. Et lui, l'honneur national, autant dire qu'il s'en tape. Sauf que voilà : il est l'unique détenteur de ce talent fort étrange qui lui permet de pénétrer la trame romanesque des livres... L'heure est grave. Pour cette mission capitale, c'est au coeur d'un roman gore qu'il lui faut plonger... Et le gore, il déteste. Gaba est un contrebandier plus ou moins débrouillard et plus ou moins poursuivi par toutes les polices de la galaxie. Aux commandes de Betty, son vaisseau déglingué passablement jaloux, il aspire à quelques vacances bien méritées au retour d'un convoyage de deux anthropoïdes velus d'Uku. Mais, lorsque le richissime Aykip D. Foot Jr. lui propose de partir en quête du mythique cimetière des astronefs pour en ramener le secret de l'immortalité, Gaba comprend qu'il est des offres qu'on ne peut refuser...
ebook (ePub) 7.99 €Un article a été ajouté à votre panier.