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Publications scientifiques du Muséum
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Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836) : fabrique d'une science botanique
Gilles Geneix
- Publications scientifiques du Muséum
- 2 Mars 2023
- 9782856539873
Le 4 août 1789, jour de l'abolition en France des droits féodaux et des privilèges, Antoine-Laurent de Jussieu publie le Genera Plantarum. Ce livre, rédigé en latin et jamais traduit, constitue son grand-oeuvre, lentement construit durant une quinzaine d'années d'examen détaillé et systématique de l'ensemble des plantes et des matériaux naturalistes auxquels il a accès en tant que professeur de botanique au Jardin du roi. Point d'évolution majeur d'un siècle de recherches et de controverses sur la classification du monde végétal, il préparera le mouvement européen de synthèse et d'intégration de la mise en ordre du vivant avec la science qui en étudie le fonctionnement. Cette biographie d'Antoine-Laurent de Jussieu propose de saisir le médecin botaniste en interaction avec le monde et ses semblables, de cerner sa pensée en train de s'élaborer, de retracer son cheminement scientifique, sa socialisation progressive, et d'identifier les ressources techniques, épistémologiques et sociales qu'il mobilise pour sa production savante et ses interventions dans le champ naturaliste. Au-delà de l'histoire de vie du savant, Gilles Geneix trace également, et peut-être avant tout, la biographie d'un livre : celle de sa formation, de son environnement, de ses parentés, de son autorité, de sa vie et de son effacement, et de l'héritage qu'il a laissé. Cette étude des productions et des pratiques de savants, qu'ils se disent botanophiles, botanistes, naturalistes, physiciens, chimistes, physiologistes, médecins ou philosophes, compose une forme d'histoire de la botanique européenne au moment où elle se constitue comme science globale du végétal, à partir d'un archipel de savoirs issus principalement de la philosophie naturelle, de l'histoire naturelle et de la médecine. En complément, sont proposées les premières traductions du Prologue et de l'Introduction du Genera Plantarum, ainsi que de la thèse de médecine de Jussieu de 1770.
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La Vénus hottentote entre barnum et muséum
Claude Blanckaert
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538692
Originaire du cap de Bonne-Espérance, la Vénus hottentote, de son vrai nom Sarah Baartman, fut présentée au public comme « le plus merveilleux phénomène de la nature » dès son arrivée à Londres en 1810. Affublée d'un fessier hors de proportion (stéatopygie), elle fut ainsi chosifiée comme « monstre » de son vivant. À partir de septembre 1814, elle défraya la chronique parisienne avant de mourir dans les derniers jours de l'année suivante. Son corps, entièrement moulé puis disséqué au Jardin des plantes, allait un temps rejoindre les collections d'anatomie comparée du Muséum national d'Histoire naturelle. Prise pour type de race « sauvage », la Vénus hottentote n'en perdit pas tout prestige. Ses représentations s'avérant toujours contemporaines de ses usages scientifiques et sociaux, elle parut indistinctement un sujet d'enquête toujours révisable au crible des connaissances et la victime idéale, sollicitée, d'un exorcisme de masse. Au centenaire de sa mort, elle restait une célébrité. Dans le périmètre du Muséum, elle passa des galeries d'anatomie à celles d'anthropologie avant que son moulage, devenu sculpture ethnographique, en vint à exemplifier dans les vitrines du Musée de l'Homme la survivance des « Vénus » stéatopyges de la lointaine préhistoire. Les différents chapitres de ce livre offrent des clés de lecture des imaginaires collectifs, tant savants que populaires, sans nier les zones d'ombre qui entourent la biographie de Sarah Baartman. Ils mettent en évidence les « métamorphoses » complexes de la Vénus hottentote au fil de ses appropriations naturalistes, morales et juridiques, depuis les premiers témoignages des professeurs du Muséum qui l'examinèrent en mars 1815 (Georges Cuvier, Henri de Blainville) jusqu'aux débats du Sénat qui préludèrent à la restitution puis à la cérémonie nationale d'inhumation de ses restes, en août 2002, en présence du président d'Afrique du Sud Thabo Mbeki.
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La République naturaliste ; collection d'histoire naturelle & révolution française
Pierre-Yves Lacour
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538715
République naturaliste examine la rencontre entre un petit objet d'histoire de la culture et des sciences, les collections d'histoire naturelle, et un événement colossal, la Révolution. Les années 1789-1804 sont en effet un moment exceptionnel dans la constitution des collections naturalistes françaises. Récoltés, échangés, achetés ou confisqués dans les cabinets aristocratiques et ecclésiastiques, une multitude de spécimens convergent vers le Muséum d'histoire naturelle, tandis qu'une partie des doubles de ces collections nationales est envoyée en province dans les cabinets des Écoles centrales. Le Muséum apparaît alors comme le centre autour duquel s'organisent le rassemblement, puis la dispersion des spécimens et Paris prétend, pour un temps, incarner la capitale universelle de l'histoire naturelle. En suivant le parcours de ces objets, le livre analyse aussi ce qui se joue au moment où, dans la capitale comme en province, l'histoire naturelle s'institutionnalise, se professionnalise et se spécialise autour de collections refondées ou entièrement nouvelles. Au sein de ces collections, les relations entre objets scientifiques, artistiques et ethnographiques ne sont jamais exactement les mêmes tout comme les pratiques savantes qui fixent la valeur et l'usage des spécimens. C'est ainsi que dans les relations complexes, et parfois tendues, qui se tissent alors entre le Paris naturaliste, l'Europe savante et la province des professeurs, une hiérarchie des positions intellectuelles et des institutions scientifiques s'élabore progressivement.
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Des voies de l'ombre quand les chauves-souris sèment le trouble
Frédéric Laugrand, Antoine Laugrand
- Publications scientifiques du Muséum
- 15 Février 2024
- 9782383270126
Comment des humains et des chiroptères forment-ils des communautés ? À l'échelle de la planète, les chauves-souris suscitent des sentiments ambivalents. Elles font travailler les imaginaires et les humains interagissent avec elles de multiples manières. Elles inspirent des mythes. Elles défient la pensée classificatoire. Leur sexualité intrigue et elles posent la question du genre de façon inédite. Elles alimentent la technologie, le biomimétisme. Leurs compétences et leur sensibilité ont été repérées par des collectifs humains qui les mobilisent pour se déplacer, anticiper les typhons, etc. Leurs chairs sont appréciées ou exclues des régimes alimentaires. Elles occupent une place de choix dans la pharmacopée. Furtives et invisibles, nocturnes et discrètes, la sorcellerie les sollicite. Elles incarnent des esprits et des divinités. Elles entrent dans la parenté au sein des clans comme des figures ancestrales. Elles sont représentées tantôt comme des alliées apportant bonne fortune, tantôt comme des ennemies qu'il faut maintenir à distance ou dans « la nature ». Elles se situent au coeur de pratiques rituelles de type initiatique ou sacrificielle. Bien que les chauves-souris existent depuis des millions d'années, plusieurs espèces sont aujourd'hui menacées. Elles sonnent l'alarme à un moment où les humains ne respectent plus les milieux et détruisent l'environnement. Capables de contenir les virus les plus dangereux grâce à un système immunitaire exceptionnel, elles les excrètent dans des situations de stress. Accusées ici des pires maux, elles sont admirées là pour leur rôle écologique comme des défenseurs de la biodiversité. Elles participent à la pollinisation, à la reforestation ou à l'élimination des insectes. Les chiroptères sèment un trouble que ce livre interroge à partir de multiples perspectives.
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Cent trois ans ! Une extraordinaire longévité a donné à Michel-Eugène Chevreul une stature scientifique et historique exceptionnelle. Père de la chimie organique, inventeur de nouvelles substances, cet homme de laboratoire sut appliquer ses connaissances scientifiques à la technologie des colorants et à la perception de la couleur. Du Muséum à l'atelier des Gobelins, il transposa la méthode analytique des corps gras aux phénomènes colorés. Sa renommée, consacrée par les formidables fêtes qui célébrèrent son centenaire, gagna l'Europe et le Brésil. Cet ouvrage constitue une synthèse originale sur l'oeuvre de Chevreul. Des spécialistes de la chimie des corps gras et des colorants, de l'épistémologie et de l'histoire des sciences, de la vision des couleurs, de l'histoire de l'art, des textiles et de l'architecture ont apporté des points de vue croisés sur les rapports de Chevreul avec la science et la technique, ainsi qu'avec la communauté scientifique et la communauté nationale du XIXe siècle.
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Hommage Thodore Monod, naturaliste dexception
Collectif
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538432
Il y a plus de trois quarts de siècle, en 1921, Théodore Monod entrait au Muséum national d'Histoire naturelle, une institution qui allait devenir pour lui la "maison mère" et où il continue à l'âge de 95 ans de se rendre encore chaque jour. Nul mieux que Théodore Monod n'a su illustrer au XXe siècle l'une des vocations scientifiques initiée par les plus célèbres savants du Jardin du Roy, celle de naturaliste voyageur. Dans toutes les disciplines scientifiques auxquelles il a apporté sa contribution, Théodore Monod l'a fait avec autant de rigueur et d'exigence qu'en est capable un homme dont la vie entière a été vouée à la science. L'Afrique, avec en particulier le désert du Sahara, est très vile devenue son terrain de prédilection. La création de l'IFAN (Institut Français d'Afrique Noire, devenu en 1965 Institut Fondamental d'Afrique Noire) qu'il dirigea pendant plus de 25 ans lui a permis de développer, à l'image du Muséum national d'Histoire naturelle, une institution dédiée au continent africain. À travers son oeuvre de naturaliste, Théodore Monod a su conserver l'intérêt scientifique, mais aussi le respect et l'amour que lui ont dès son plus jeune âge inspiré toutes les formes de vie, jusqu'à ses plus modestes représentants. Cet ouvrage rassemble une série d'articles au cours desquels ses collègues et amis rendent compte de sa contribution scientifique dans des domaines aussi variés que la géologie, la botanique, la zoologie, la paléontologie, la préhistoire ou l'histoire. Il complète ainsi le portrait de l'humaniste bien connu du grand public par un hommage à l'homme de science.
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Le muséum au premier siècle de son histoire
Claude Blanckaert, Claudine Cohen, Pietri Corsi, Jean-louis Fischer
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538456
1793. En pleine Terreur, la Convention nationale crée le Muséum national d'Histoire naturelle. Le décret du 10 juin confie, à ce qui fut le Jardin du roi, la tâche d'enseigner les sciences naturelles au peuple. Le présent ouvrage retrace les grandes étapes du développement du Muséum en tant qu'Institution, en tant qu'organisme de recherches et en tant que modèle pour l'Europe et le monde. Sur un siècle d'histoire, défilent les difficultés de sa construction administrative dans un contexte politique mouvementé, l'organisation et le développement du travail scientifique de ses savants, la participation de l'établissement aux grandes missions de découvertes comme aux débats scientifiques qui agitent le monde de cette époque. Un siècle, trois générations c'est beaucoup et c'est peu, de la période cruciale de sa fondation, à l'« âge d'or » jusqu'en 1850, jusqu'à la période incertaine précédant la 1ère Guerre mondiale. Ce livre, qui se présente sous forme de contributions d'éminents spécialistes d'histoire des sciences, aborde dans une langue claire et accessible l'histoire des idées et l'histoire d'une institution prestigieuse. À cet égard, son public est aussi vaste que celui qui fréquente le Muséum : chercheurs du monde entier, connaisseurs du patrimoine, amoureux du Jardin des Plantes.
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Pharmaciens au muséum
Philippe Jaussaud
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538470
Lors de sa création en 1626, le Jardin royal des plantes médicinales possède trois chaires : celles de Démonstrateur de plantes, de Pharmacie, et des Opérations pharmaceutiques. Les apothicaires défient la Sorbonne en y donnant les premiers cours de chimie professés en France avec démonstration publique. L'ouvrage de Philippe Jaussaud retrace la vie, l'oeuvre et la contribution de ces apothicaires qu'on nomme aujourd'hui pharmaciens, au développement d'un Jardin devenu Muséum. Ils y occupèrent des chaires de chimie mais s'illustrèrent également en histoire naturelle, aux chaires de zoologie, physiologie, physique végétale ou encore minéralogie. Le caractère pluridisciplinaire de leur formation explique sans doute cette diversité d'intérêts et de compétences. Certains, comme Milne-Edwards ou Fontaine furent directeurs du Muséum. Tous, par la qualité de leurs travaux, ont laissé leur trace dans l'immense champ de la recherche scientifique. De Nicaise Le Febvre à Pierre Potier, en passant par Nicolas Vauquelin, l'auteur dévoile un pan d'une histoire originale, celle des sciences pharmaceutiques du XVIIe siècle à nos jours.
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Charles Plumier (1646-1704) et ses dessins de poissons de France et des Antilles
Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539057
Never was a man so denied a place in history than Father Charles Plumier. Craftsman, illustrator, and engraver, but best known for his work as a botanist, Plumier devoted the better part of his life to collecting and illustrating plants and animals. Working nearly a century before the great eighteen-century describers of the untold number of new organisms flooding into Europe at the time, the major credit for Plumier's contributions to botany and zoology was given to others. Born at Marseille in 1646, Plumier was initially trained at the Convent of the Minims in mathematics and the physical sciences, but soon turned his attention to natural history, taking on the study of botany with great enthusiasm. He so impressed his superiors as a botanist, as well as through his extraordinary talents as an illustrator and engraver, that in 1689 he was appointed naturalist on an expedition to the French possessions in the Antilles for the purpose of collecting objects of natural history. The great success of this voyage, followed by two additional expeditions to the West Indies, provided a life-long pension, and earned him the title of "Botaniste du Roy." Often ill and always anxious about the publication of his work, Plumier spent the last years of his life in his cell at the Minim Convent La Place Royale in Paris compiling his notes and drawings and preparing manuscripts for the press. While on his way to Peru to discover the tree that produces quinine, he suffered a sudden attack of pleurisy and died on 20 November 1704 at the age of 58. Plumier's legacy survives in an enormous body of iconographic material still extant in the collections of the Bibliothèque Centrale du Museum national d'Histoire naturelle in Paris. While his botanical contributions have been described in some detail and many of his plant drawings have been published, his influence on zoology has been relatively unexplored and his animal drawings remain largely unpublished until now. This volume, the first of a series of monographs planned for the near future, designed to bring Plumier's extraordinary work to light, imparts life to images that have been essentially lost from public view for more than three centuries.
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Les planches inédites de poissons et autres animaux marins de l'Indo-Ouest Pacifique d'Isaac Johannes Lamotius
Lipke bijdeley Holthuis, Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539019
Les archives des bibliothèques et des muséums à travers le monde sont pleines de trésors peu visibles et sous-évalués mais peu d'objets sont aussi délicats et inconnus que les peintures de poissons et invertébrés réalisées à la fin du xviie siècle par Isaac Johannes Lamotius sur la minuscule île Maurice dans l'océan Indien et aux Moluques. Seul et coupé de la vie intellectuelle hollandaise de l'époque, accablé par la tâche quasi impossible de gouverner une petite mais indisciplinée communauté de colons hollandais, Lamotius se consola en étudiant la faune et la flore alors inconnues de l'île. Durant son mandat et quelque temps après quand il fut exilé sur l'île de Rosengain dans l'archipel de Banda, il consacra ses temps libres à dessiner et peindre des animaux aquatiques, en particulier des poissons marins. Bien qu'il en produisit sans doute beaucoup plus, il ne reste plus aujourd'hui qu'un jeu de 250 planches en couleurs dont la totalité est reproduite pour la première fois dans le présent volume. Les planches révélées ici, conservées dans le fonds de la Bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris, ont été dévoilées par Georges Cuvier au début du XIXe siècle. Ce n'est qu'en 1959 que l'un des auteurs, procédant à une étude comparative détaillée de ces planches et d'autres jeux d'illustrations semblables sur lesquels s'appuyaient de nombreuses publications d'histoire naturelle du XVIIIe siècle, les identifia comme réalisées par Lamotius. Ces dessins sont largement supérieurs à tout ce qui se faisait à la même époque. Ils fournissent la première preuve de l'existence de beaucoup des espèces figurées, avec des données sur leur collecte ; la fidélité scientifique est telle que presque toutes ces espèces peuvent être aisément identifiées. Ensemble, ces planches constituent la description la plus ancienne connue de la faune marine de l'île Maurice et, en cela, une des plus anciennes études des poissons et invertébrés marins de tout l'Indo-Ouest Pacifique. Accompagnées de commentaires scientifiques et historiques, ces images renaissent après avoir été perdues de vue par le public durant plus de trois siècles.
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Les planches inédites de foraminifères d'Alcide d'Orbigny à l'aube de la micropaléontologie
Collectif
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538999
Chercheur passionné et naturaliste accompli, Alcide Dessalines d'Orbigny (1802-1857) a laissé une oeuvre prestigieuse et féconde dont le caractère exceptionnel, par son ampleur, ses implications dans la science actuelle et la diversité des sujets abordés, ne laisse pas d'étonner scientifiques et historiens. En présentant son premier travail sur les foraminifères (microorganismes unicellulaires, pourvus d'une coquille capable de se fossiliser), il signait l'acte de naissance de la Micropaléontologie, sans soupçonner l'importance qu'elle prendrait ensuite dans le concert des géosciences, notamment en Paléocéanographie et Paléoclimatologie, et dans le développement de la recherche pétrolière ou encore des travaux d'aménagement du territoire, tel le creusement du Tunnel sous la Manche. Les planches de foraminifères dessinés par d'Orbigny concrétisaient plusieurs années d'observation ; elles étalent destinées à l'illustration de son travail fondateur sur les foraminifères, mais restèrent inédites bien que devenues une référence incontournable pour de nombreux chercheurs. D'une grande qualité, elles témoignent des dons d'observation de leur auteur et de ses talents artistiques. Il importait donc de les publier. Elles sont reproduites dans ce volume et analysées par Marie-Thérèse Vénec-Peyré qui retrace leur histoire, replace les espèces dans le contexte scientifique actuel et fait le point sur le matériel type conservé dans les collections de Micropaléontologie du Muséum national d'Histoire naturelle.
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Les dessins d'Antoine Nicolas Duchesne pour son histoire naturelle des fraisiers
Günter Staudt
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856538975
Remarquable jardinier du xviiie siècle, éminent spécialiste des fraisiers, correspondant des plus grands naturalistes de son temps, Antoine Nicolas Duchesne était en outre un talentueux dessinateur. Esprit curieux et soucieux d'observer et d'expliquer la diversité biologique, évolutionniste et généticien avant l'heure, il ne se contentait pas de cultiver ses plantes, il étudiait leur biologie, les croisait, expérimentant en permanence à cette frontière, floue à l'époque, entre variété et espèce. Ses observations, qui ont attiré l'attention de Darwin, n'étaient pas simplement consignées mais faisaient, de sa main, l'objet d'illustrations précises et détaillées. Les planches ainsi réalisées sur les fraisiers constituent une référence essentielle, incontournable. Il importait donc de publier les oeuvres de ce précurseur de méthodes et d'idées qui allaient se développer au siècle suivant et révolutionner non seulement la botanique mais aussi les conceptions de l'organisation et du fonctionnement du monde vivant. Le présent volume rend enfin accessibles les planches inédites, conservées à la bibliothèque centrale du Muséum national d'Histoire naturelle, de ce précurseur, de ce « jardinier cultivateur » comme il aimait se qualifier, de cet inspirateur des « naturalistes profonds » avec lesquels il n'hésitait pas à entretenir parfois des controverses scientifiques. Les dessins de Duchesne figurent avec ses commentaires d'époque et ceux, actuels, de l'auteur du volume, le Professeur Günter Staudt.
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Cuvier's history of the natural sciences : The eighteenth century
Théodore W. Pietsch
- Publications scientifiques du Muséum
- 29 Janvier 2024
- 9782856539965
Here, for the first time in English, is Georges Cuvier's extraordinary "History of the Natural Sciences from Its Origin to the Present Day." Based on a series of public lectures presented by Cuvier from 1829 to 1832, this fourth of a five-volume series, translated from the original French and heavily annotated with commentary, is a detailed chronological survey of the natural sciences in the eighteenth century. It is truly astonishing in its detail and scope. Cuvier was fluent in many languages, English, German, Spanish, and certainly Latin, in addition to French. He was therefore well prepared to investigate and interpret firsthand the scientific literature of Europe as a whole. The work is an affirmation of Cuvier's vast encyclopedic knowledge, his complete command of the scientific and historical literature, and his incomparable memory. This history is remarkable also for providing in one place a large set of useful references to a vast ancient literature that is not easily found anywhere else. This huge body of information provides us furthermore with unique insight into Cuvier's concept of the natural sciences, and to the vast breadth and progress of this human endeavor. With this work, Cuvier fills an important gap in philosophical thought between the time of Carl Linnaeus and Charles Darwin.
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Les dessins d'Antoine Nicolas Duchesne pour son histoire naturelle des courges
Harry Paris
- Publications scientifiques du Muséum
- 24 Octobre 2019
- 9782856539071
For the first time, this book makes available to a wide readership, not only to an educated audience, high-resolution reproductions of all the 258 paintings of gourds of the genus Cucurbita, figuring about a hundred cultivars, kept at the Bibliothèque centrale of the Muséum national d'Histoire naturelle, made in the 18th century by the talentuous Antoine Nicolas Duchesne, of the Royal Garden in Versailles, a forerunner of genetics and evolution. This book by Dr. Harry Paris, a leading expert of Cucurbitaceae, is written both in English and French and is aimed at scientists (e.g., botanists, geneticists, agronomists, horticulturists, science historians) as well as more general readers including gardeners, above all those very numerous fond of cultivated plants, particularly of Cucurbitaceae. Its large format (320 x 440 mm), the diversity and magnificence of its plates and the beauty of its presentation will also attract bibliophiles. This volume is not only the first publication to contain Duchesne's naming and classification of the three economically most important species of Cucurbita, it also contains Duchesne's summary of his investigations with this genus. The plates are accompanied by reprinting of appropriate abstracts from Duchesne's Essai sur l'histoire naturelle des courges together with, by Harry Paris, commentaries on the illustrations with an analysis of existing published and unpublished documents concerning these plates. As for his work on strawberries, here once again is stressed the unfailing tenaciousness and extraordinary sense of observation of Antoine Nicolas Duchesne coupled with quite original and premonitory evolutionary ideas.