Bibliothèque malgache
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 6
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Mai 2015
- 9782373630190
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre. Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914? L'auteur était, de son temps, décrié malgré son succès populaire, ou à cause de lui. Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente malgré tout une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu.
Fascicule 6 sur 17. -
Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 5
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Mai 2015
- 9782373630183
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre. Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914? L'auteur était, de son temps, décrié malgré son succès populaire, ou à cause de lui. Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente malgré tout une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu.
Fascicule 5 sur 17. -
Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 9
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Octobre 2015
- 9782373630312
« Chasseurs, mes frères, jamais il n'y a eu tant de gibier que cette année, malgré le braconnage intense auquel se sont livrés nos braves troupiers. J'avais donné l'ordre chez moi de ne pas les tourmenter. Ils en ont profité. Lièvres tués à coups de bâtons, lapins pris au collet, ou dans les terriers défoncés. Ils ont corsé leur ordinaire. Mais ils n'ont pas pu attraper les perdrix. Et elles en ont profité pour croître et multiplier. Il y a de nombreuses et belles compagnies partout. La mobilisation nous a débarrassés d'une grande quantité de braconniers. Ils sont sous les armes, et ils font sans doute, ailleurs, ce que leurs camarades font chez moi. Mais ce qu'ils ne peuvent plus pratiquer, c'est le panneautage. Et c'est le salut de la perdrix.
Car c'est une grosse affaire que de panneauter. Il faut d'abord se réunir à quatre ou cinq connaissant bien le métier, et posséder une pantière. Une pantière est un filet à mailles larges, ayant un mètre vingt de hauteur, sur cinquante mètres de largeur, au moins. Ce braconnage se pratique la nuit, et par un temps sombre. La lune ne vaut rien. Le filet, posé sur des bâtons plantés dans la terre, forme une barrière tendue, derrière laquelle deux des panneauteurs guettent, pendant que les deux autres venant à petit bruit, du bout le plus éloigné de la plaine, poussent comme en battue le gibier mal réveillé, vers la pantière qui les attend au passage.
»
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 11
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Novembre 2015
- 9782373630350
«La médaille militaire est la plus belle des récompenses que puisse recevoir un soldat. C'est la décoration suprême qu'obtiennent les commandants d'armée. Et il semble qu'en rapprochant les grands chefs militaires des simples soldats héroïques, on les honore. Comment se fait-il que cette médaille si enviée, il faille que celui qui en est décoré la paye? Oui, tout soldat qui obtient la médaille militaire doit verser huit francs cinquante, pour obtenir la délivrance du modeste bijou en argent qui s'attache au ruban jaune liseré de vert. On m'assure que, faute de ce versement, le ruban seul est remis au titulaire qui n'est pas convoqué sur le front pour recevoir, devant tous ses camarades, l'accolade du chef. J'ai peine à croire que cela puisse être. Quoi! Pour huit francs cinquante? Une telle lésinerie de l'État à l'égard de braves qui se sont fait mutiler à son service? Pour huit francs cinquante, priver un héros de sa juste récompense? À lui, qui a donné sa jambe, son bras ou ses yeux, ne pas donner la modeste petite effigie en argent, mais la lui vendre?
Je savais que les civils, à qui la croix de la Légion d'Honneur est accordée, paient vingt-cinq francs le bijou qui leur est remis. Ce sont des droits de chancellerie, qui n'ont pas très bonne façon, mais qui sont pourtant admissibles. La redevance des huit francs cinquante pour la médaille militaire est inacceptable. Il est des braves très pauvres qui n'auraient pas eu la petite somme nécessaire pour payer leur médaille, si on n'était pas venu à leur aide. Il me paraît difficile à expliquer que dans la sarabande des milliards à laquelle nous assistons, il n'y ait pas un petit peu d'argent pour donner gracieusement à nos héros leur récompense.»
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 1
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 25 Janvier 2015
- 9782373630022
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre. Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914? L'auteur était, de son temps, décrié malgré son succès populaire, ou à cause de lui. Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente malgré tout une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu.
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 3
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 13 Février 2015
- 9782373630091
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre. Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914? L'auteur était, de son temps, décrié malgré son succès populaire, ou à cause de lui. Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente malgré tout une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu.
Fascicule 3 sur 17. -
Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 2
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 13 Février 2015
- 9782373630046
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre. Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914? L'auteur était, de son temps, décrié malgré son succès populaire, ou à cause de lui. Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente malgré tout une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu.
Fascicule 2 sur 17. -
Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 14
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Février 2016
- 9782373630435
«Les engins blindés que les Anglais viennent de sortir, dans les dernières attaques de Picardie et qui sont dénommés tanks, crèmes de menthe, chenilles, etc., et qui en réalité représentent assez bien les anciennes tarasques qui crachaient du feu, ont causé à nos ennemis un émoi dont ils ne sont pas encore revenus. Or, il paraît que l'engin en question a été inventé par un Allemand, rejeté avec dédain par les Comités militaires, et adopté par les Anglais, qui ont vu, tout de suite, le parti qu'on en pouvait tirer.
Les Allemands, désolés, s'arrachent les cheveux devant leurs tranchées nivelées, leurs fils de fer arrachés, leurs blockhaus démolis, leurs organisations de défense, avec mitrailleuses à tous les coins, aplaties, comme des petits pâtés de sable faits par les enfants dans un jardin. Comment n'ont-ils pas pris les devants, avec une découverte aussi importante? Quels sont les ânes qui ont repoussé l'inventeur? C'est à se damner! Déjà les préparations d'artillerie des Alliés étaient irrésistibles. S'il faut y ajouter le choc de ces machines à détruire et à tuer que les Anglais lancent sur l'ennemi, à quoi se reprendre? Hélas! On ne se reprendra pas. Toute avance à la guerre ne se rattrape plus. Nous en savons quelque chose.»
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 15
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Février 2016
- 9782373630442
«Si la France avait fait, pour briser le front allemand, le même effort que les marchands d'alcool font pour résister à la coalition qui s'est formée pour empêcher la vente du produit meurtrier, il y a beau temps que la guerre serait finie. Jamais on n'a vu gens se remuer autant, protester mieux, discuter davantage, employer plus ardemment tous les moyens de résistance connus et inconnus pour conserver le privilège d'empoisonner l'espèce humaine.
Et c'est un curieux spectacle de voir le Parlement, intimidé par cet assaut de tous les marchands de poison, ne pas oser entamer l'oeuvre de salut qui consisterait dans l'interdiction de la vente de l'alcool de bouche. Il sera intéressant de voir qui l'emportera, de l'intérêt particulier, représenté par cinq cent mille bistros, ou de l'intérêt général qui représente la France entière.»
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 17
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 8 Novembre 2016
- 9782373630527
«Mata-Hari, la danseuse indienne, souple et nue, sous ses parures, qui s'étirait comme un serpent sur la scène, a fait sa dernière apparition. Elle a été fusillée, hier, à Satory, comme espionne. Ce fut la véritable espionne des romans populaires : immatriculée par la police, chargée de missions clandestines, et rendant au pays qui la payait richement de sérieux et abondants services. C'est un jeu à se faire casser la tête. Elle l'a bien vu. Elle est du reste morte crânement, sans se laisser bander les yeux. Et douze lingots de plomb ont troué ce magnifique corps de femme, qui était celui d'une fameuse coquine.»
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Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - Intégrale
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 8 Novembre 2016
- 9782373630534
Georges Ohnet a écrit, comme beaucoup de ceux qui ont vécu ces années-là, sur la Grande Guerre.
Pourquoi exhumer son Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 de préférence à d'autres textes qui lui sont contemporains?
Pourquoi rééditer les 2176 pages de ce Journal alors que l'inexistence littéraire de Georges Ohnet est avérée et que même ses écrits sur la guerre ne présentent qu'un intérêt mineur?
La réponse est évidente: parce que Georges Ohnet, parce que ses lecteurs, parce que son statut auprès de ceux-là même dont Jules Lemaître mesurait l'esprit assez étroit pour se retrouver chez lui comme s'ils étaient chez eux.
Le témoignage du feuilletoniste, ses impressions de guerre, sa logorrhée de commentateur imprécis, tout cela représente très probablement une pensée assez commune à bien d'autres Parisiens. Elle tient du Café du Commerce? Oui, sans doute. Mais ces «longues» de comptoir nous disent un état d'esprit. Et celui-ci mérite d'être connu. -
Journal d'un bourgeois de Paris pendant la guerre de 1914 - 8
Georges Ohnet
- Bibliothèque malgache
- 1 Octobre 2015
- 9782373630305
« À l'Exposition de San Francisco, le pavillon français, prêt au jour dit, avec toutes les belles choses que nous avons envoyées de l'autre côté de l'eau, a eu les honneurs du triomphe. C'est lui qui a attiré toute l'attention, obtenu tous les suffrages. On n'avait pas cru en Californie que notre pays engagé dans cette formidable guerre trouverait dans son activité industrielle, commerciale et artistique les moyens de réaliser sa promesse de participer à l'Exposition. Très galamment, le comité nous avait d'abord offert de nous rendre notre parole, puis de nous donner l'hospitalité, dans une de ses constructions.
Nous avons refusé, en souriant, tous ces affectueux témoignages, et déclaré que nous serions prêts le jour de l'inauguration. Ponctuels, précis, parés, brillants, nous avons ouvert notre pavillon au jour dit. Les autres pays sont en retard, mais nous point. Et alors c'est un sujet d'admiration pour les Américains, une occasion de louanges, un prétexte à acclamations. Nous sommes toujours les Latins, généreux, artistes et élégants. Nous savons faire la guerre. Mais nous savons aussi faire autre chose de gracieux, de brillant, et de chevaleresque.
»
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Une mine d'or, une cité perdue, un aventurier ami des souverains malgaches et concessionnaire d'un immense territoire, un corps expéditionnaire colonial décimé par les fièvres : c'est le sujet très romanesque de cette petite histoire en marge de la grande. Disparue des cartes et des mémoires, Suberbieville a pourtant bien existé. Il fallait la sauver des gouffres de l'oubli. (Nombreuses illustrations.)
Yannick Boulay a longtemps servi comme inspecteur détaché au Ministère de la Coopération et du Développement, chargé de l'enseignement du français dans les pays francophones d'Afrique et de l'Océan Indien. À ce titre, il a effectué de nombreuses missions à Madagascar entre 1984 et 1998, soit cent ans après l'histoire qu'il relate. Amoureux de la Grande Île, il y revient souvent.
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« Je ne dis que ce que je vois » : 1914-1918
Albert Londres
- Bibliothèque malgache
- 8 Novembre 2018
- 9782373630763
Albert Londres ne réécrit pas l'Histoire, il la vit au plus près, en donne environ deux cents échos qui, ensemble, posent un regard, posent un homme, lui fournissent une réputation toute nouvelle et déjà solide.
Nous n'avons, dans ce volume, compilé que les articles signés par Albert Londres. On sait qu'avant d'arriver à Reims en septembre 1914, il avait déjà écrit quelques grands articles. Mais, en l'absence de son nom après le point final, ils ont été écartés. En revanche, la lecture attentive, quatre années durant, des journaux pour lesquels il travaillait à cette époque a permis d'exhumer, en pages intérieures, quelques textes passés inaperçus dans des éditions précédentes. L'exhaustivité a été notre objectif, la rigueur dans la transcription tout autant. En comparant l'original et les diverses copies publiées avant celle-ci, des divergences apparaissent. Elles partent, pour la plupart, d'un bon sentiment : rétablir, dans des phrases parfois longues, à coups de virgules par exemple, un rythme convenu - alors que celui d'Albert Londres ne l'est guère, dans l'économie de respirations qui le caractérise. Sa prose est un flux tendu qui restitue, mieux qu'une langue classique, le tempo des événements. -
Qui est le docteur Louis Catat, auteur du récit de voyage que l'on va lire et qui, en préparation de la « conquête » de Madagascar, y est envoyé en mission exploratoire en 1889 ? Né en 1859, il n'a pas trente ans quand il débarque à Tamatave. Au retour, plusieurs journaux s'intéressent à l'explorateur qui n'a pas encore, notons-le, commencé à publier le texte qu'il donnera d'abord en feuilleton dans Le Tour du monde en 1893 et 1894 (c'est la version que nous suivons) avant de le revoir et d'en tirer la matière d'un fort volume - plus de 400 pages in-4°, abondamment illustrées - paru à la Librairie Hachette en 1895.