Centre français des études éthiopiennes
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L'Empereur Ménélik et l'Éthiopie |
Guebre-Heywet Baykedagne
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872981
Guebrè-Heywèt Baykedagne (c.1885-1918) est né dans le district d'Adoua, au Tigré. Passager malgré lui d'un navire de retour vers l'Europe, Guebrè-Heywèt passe une partie de son enfance et de son adolescence en Autriche et en Allemagne. De retour à Addis-Abeba vers 1904, en compagnie de médecins allemands venus soigner l'Empereur, Guebrè-Heywèt connaît une carrière brève et tumultueuse. Nommé chef des douanes, negaddras, en 1918, Guebrè-Heywèt s'est surtout fait un nom par la publication de deux textes : Le gouvernement et l'administration publique, ainsi que L'Empereur Ménélik et l'Éthiopie que réédite et traduit la Maison des études éthiopiennes [NDLE: en 1993]. La première publication de ce pamphlet en 1912 a marqué l'histoire de la pensée réformatrice éthiopienne et il demeure à bien des égards d'actualité.
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France Éthiopie. Cent ans de relations
Jacques Bureau
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872295
C'est à quelques unes des pages des cent ans de relations franco-éthiopiennes et à quelques unes des figures marquantes de ces relations qu'est consacré ce bref historique. Ces relations furent souvent d'amitié, d'incompréhension parfois, d'indifférence jamais. Publié en 1997 avec le soutien de l'Ambassade de France à l'occasion du centenaire des relations diplomatiques franco-éthiopiennes, cet essai retrace cent ans d'histoire partagée.
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Bulletin de la Maison des études éthiopiennes | Décembre 1992. N°1
Jacques Bureau
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872301
Ce premier Bulletin de la Maison des études éthiopiennes est celui de la "relance" de la recherche internationale, et donc française, en Éthiopie après la chute du Derg. En marquant la transition avec l'ère de la Section française des Antiquités éthiopiennes, il fait l'état des recherches en cours dans tous les domaines scientifiques couverts par la Maison, de la paléontologie aux sciences sociales et au droit.
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Empreintes du temps
Serge Tornay, Estelle Sohier
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872325
Les Empreintes du temps sont la première publication exhaustive d'une collection de sceaux éthiopiens encore inconnue il y a quatre ans. L'événement est une aubaine pour les amateurs de sigillographie comme pour les historiens de l'Éthiopie à l'époque de son entrée dans la modernité. Un signal fort fut donné à l'Occident par le roi des rois Téwodros II, qui, assiégé sur sa forteresse de Mäqdäla par le général Napier venu délivrer manu militari des prisonniers européens, préféra se donner la mort plutôt que de connaître le déshonneur de la défaite. C'était en 1868. La collection Boucoiran s'ouvre précisément sur le sceau de ce roi, puissant et courageux à l'image du lion qui fait une entrée durable dans la sigillographie éthiopienne. Téwodros acquit très tôt une stature de héros national. Dès sa disparition, une « élégie mélancolique » le célébrait en ces termes : Voyez donc comme meurt un véritable lion, Qui croit ignominieux de mourir de main d'homme. (Berhanou Abebe, Histoire de l'Ethiopie d'Axoum à la révolution, Maisonneuve & Larose, 1998 : 101). À partir de Menilek II, les sceaux célèbrent le roi des rois comme le Lion de Juda, réaffirmant ainsi le mythe, fondateur de la royauté éthiopienne, de la descendance salomonienne des souverains. La collection Boucoiran réunit, en exactement cent empreintes, les principaux personnages nobiliaires, militaires, civils et religieux qui animèrent la vie intérieure et internationale du pays entre 1860 et 1925, soit du règne de Téwodros à celui de la fille de Menilek II, Zäwditu, au cours de la régence du ras Täfäri, futur Haylä Sellasé. L'ouvrage répond à un triple objectif : l'identification des titulaires de ces sceaux comme contribution à leurs biographies, le décryptage et la traduction des exergues en caractères ge'ez, arabes, plus rarement romains, enfin une lecture et une interprétation ouvertes des motifs iconographiques. Les auteurs ont choisi de traiter ces empreintes comme des sources historiques originales.
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Marcel Cohen et ses successeurs ou Cent ans d'études éthiopiennes en France
Jacques Bureau
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872318
La vie et les travaux des quelques dizaines de Français qui se sont consacrés aux études éthiopiennes depuis un siècle n'ont pas seulement été divers ; ils ont été aussi l'objet de polémiques qui n'auront pas été tout à fait vaines. L'extrême diversité des approches françaises de la société éthiopienne nous en donne en effet un tableau à la mesure de la complexité de ce pays. Il est fréquent d'entendre dire que certains d'entre nous, purs produits de l'Académie, sont venus à l'Ethiopie pour des raisons d'abord scientifiques ; et que les autres, à l'inverse, ne sont venus à l'Académie qu'après avoir connu l'Ethiopie par d'autres voies. En réalité, la plupart des Français ayant travaillé à l'étude des cultures éthiopiennes ont été à la croisée de ces chemins, à la fois formés par l'Académie - car même missionnaires, diplomates, journalistes ou enseignants, ils n'en étaient pas moins détenteurs d'un savoir et d'une technique - et par l'Ethiopie dont ils avaient l'expérience. Pourtant, le fait demeure que chacun d'entre eux reste, à tort, davantage jugé pour les raisons premières de sa venue en Ethiopie et pour son empathie ou son rejet de cette société, que pour son oeuvre.
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Casimir Mondon-Vidailhet, pionnier de l'amitié franco-éthiopienne / Pioneer of the French-Ethiopian friendship (1847-1910)
Alain Rouaud
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872288
Trois Français ont joué à des titres divers un rôle important aux côtés de l'empereur Ménélik (1889-1913) : Léon Chefneux, homme d'affaires, Casimir Mondon-Vidailhet, « agent officieux » du gouvernement français et Léonce Lagarde son premier représentant officiel. Ni la vie, ni l'oeuvre d'aucun de ces trois hommes n'ont à ce jour été l'objet d'études approfondies. Les papiers laissés par Lagarde et Chefneux n'ont pas été publiés et peu utilisés. Quant à Mondon-Vidailhet, il a disparu sans laisser de traces à en croire les auteurs d'un article paru en 1969 qui écrivaient : « Il semble donc que la personnalité de Mondon n'ait pas laissé de trace soit dans l'actualité, soit dans le monde scientifique ». Sa biographie était alors assez floue, son influence sur les événements du règne de Ménélik assez incertaine et ses oeuvres, pourtant nombreuses, suffisamment oubliées, pour que cette opinion ait semblé raisonnable. Les recherches relatives à Chefneux et à Lagarde sont au point mort. En revanche, l'utilisation de nouvelles données relatives à Mondon-Vidailhet (il s'agit principalement d'une note rédigée par son frère Stanislas) a permis d'obtenir depuis quelques résultats que l'on trouvera consignés dans ces lignes.
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Les Afar, la révolution éthiopienne et le régime du Derg (1974-1991)
Aramis houmed Soulé
- Centre français des études éthiopiennes
- 28 Juillet 2016
- 9782821872998
Cet ouvrage porte sur la période de révolution, du renversement de Hayle Sïllasé à la mise en place d'une dictature militaire d'inspiration marxiste. L'auteur examine les causes et les conséquences de ce changement de régime à travers le cas des Afar, un peuple semi-nomade transfrontalier de basses terres. Les possibilités d'investissement agricole sur le cours de l'Awash, fleuve qui traverse le territoire Afar, les ressources minières ainsi que la protection des frontières nationales représentaient des enjeux importants pour intégrer à l'État éthiopien cet espace historiquement hors de sa domination. En réponse aux excès de l'administration impériale éthiopienne du temps de Hayle Sïllasé, notamment la confiscation des terres communales fertiles, la révolution éthiopienne proposait une réallocation des ressources au peuple par l'État et une plus grande autonomie de chaque territoire, impliquant des structures administratives nouvelles. Les hommes politiques représentant les Afar, soit par leurs statuts de chefs traditionnels soit par leurs qualités personnelles révélées par les bouleversements de l'époque, ont tenté de se saisir les opportunités offertes par la situation révolutionnaire. Ils ont dû faire face à plusieurs options qui les ont unis ou divisés. Ce sont ces choix politiques, les raisons qui les ont motivés, les incohérences qui n'ont pas été évitées, les dissidences qu'ils ont entrainées, les objectifs qui n'ont pas été atteints, et les conséquences économiques, écologiques et sociales, qui sont l'objet de cet ouvrage. L'auteur y décortique également les rapports complexes des Afar avec la Junte militaire au pouvoir et les mouvements de guérilla qui s'opposaient à celle-ci, surtout les mouvements érythréens et le Front de libération des peuples du Tigray (FLPT).
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The First World War from Tripoli to Addis Ababa (1911-1924)
Collectif
- Centre français des études éthiopiennes
- 8 Octobre 2018
- 9791036523786
For a long time now it has been common understanding that Africa played only a marginal role in the First World War. Its reduced theatre of operations appeared irrelevant to the strategic balance of the major powers. This volume is a contribution to the growing body of historical literature that explores the global and social history of the First World War. It questions the supposedly marginal role of Africa during the Great War with a special focus on Northeast Africa. In fact, between 1911 and 1924 a series of influential political and social upheavals took place in the vast expanse between Tripoli and Addis Ababa. The First World War was to profoundly change the local balance of power. This volume consists of fifteen chapters divided into three sections. The essays examine the social, political and operational course of the war and assess its consequences in a region straddling Africa and the Middle East. The relationship between local events and global processes is explored, together with the regional protagonists and their agency. Contrary to the myth still prevailing, the First World War did have both immediate and long-term effects on the region. This book highlights some of the significant aspects associated with it.