Editions Jean-Paul Gisserot
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« Vauban, dont il suffit de prononcer le nom ». Alors qu'ils utilisent plusieurs lignes pour présenter les sept autres grands-croix originels, en mai 1693, du nouvel ordre royal et militaire de Saint-Louis, c'est par cette expression liminaire et incantatoire qu'Alexandre Mazas et Théodore Anne présentent Vauban dans leur histoire de cet ordre au milieu du XIXe siècle. Un nom ayant valeur de talisman national, 150 ans, alors, après sa mort.
La figure de Vauban a été utilisée a posteriori comme celle d'un avant-gardiste proto-révolutionnaire, du modèle du serviteur et du défenseur de l'État. Mais fut-ce le cas et en avait-il conscience lui-même ? Cette biographie se veut une histoire sous forme de tableaux reconstituant et racontant la formation, le caractère, la personnalité, les actions et les récompenses de Vauban, qui, replacés dans leur époque, souhaitent faire comprendre en quoi il fut une figure sollicitée et respectée dès son vivant et dont la mémoire s'est perpétuée plus de trois cents ans après sa mort. -
La Rochelle bâtit sa fortune à l'époque médiévale sur le commerce du sel et du vin et devient rapidement l'une des places économiques les plus dynamiques du royaume. Avec l'adhésion de ses habitants à la Réforme, la ville se transforme en bastion du protestantisme. La soumission de la cité, à l'issue dramatique du Grand Siège de 1627-1628 marque la ruine du parti protestant dans le pays. Mais les Rochelais relèvent leurs ruines et font du port dans la seconde moitié du XVIIe siècle, l'un des plus actifs du royaume. La prospérité de La Rochelle repose désormais sur le commerce avec la Nouvelle-France et surtout les Antilles. Cette prospérité est détruite par la révolte de Saint-Domingue au début de la Révolution puis par le blocus continental qui condamne la cité à l'assoupissement. Il durera une grande partie du XIXe siècle jusqu'à la construction du port en eau profonde de La Pallice à la fin du siècle. La base sous-marine que les Allemands y construisent entraîne pour La Rochelle une nouvelle épreuve lors de la seconde guerre mondiale : de nouveau un long siège qui lui vaudra d'être la dernière ville de France libérée. Pascal Even, né en 1955 à La Rochelle est conservateur général du patrimoine et docteur es lettres. Après ses études à l'Ecole nationale des chartes, il a dirigé successivement le Centre des Archives diplomatiques de Nantes et les Archives départementales de Charente-Maritime, il occupe actuellement un poste de sous-directeur aux Archives de France. Couverture : La Tour Saint-Nicolas et la Tour de la Chaîne à l'entrée du Vieux port.?En vignette : Le Vieux Port. En dos : Bas-relief d'une poupe dans la cour de la Bourse de Commerce.?En quatrième : Statue de Jean Guiton. Photographies Christophe Renault.
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Crimes et horreurs de l'histoire de france
Benoît Garnot
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 7 Janvier 2015
- 9782755805895
Les crimes et les horreurs ont accompagné en grand nombre l'histoire de France au fil des siècles. Ce livre en présente une trentaine d'exemples. On y retrouvera des criminels restés célèbres jusqu'à nos jours, comme François Ravaillac, Charlotte Corday, les soeurs Papin, Violette Nozière, et d'autres qui eurent leur heure de gloire en leur temps : les empoisonneuses Marie-Madeleine de Brinvilliers et Hélène Jégado, le régicide Robert-François Damiens, le parricide Pierre Rivière, le violeur d'enfant Albert Soleilland, le psychopathe Ange Soleil, ou encore les impitoyables assassins de l'Auberge rouge, pour n'en citer que quelques-uns... À la description de crimes et d'horreurs à la Cour, succède celle de crimes et d'horreurs au village, puis en ville, enfin en justice. Illustres ou moins connus, tous ces événements sont révélateurs d'une ambiance et de certaines manières (bien peu conviviales, on en conviendra...) de se comporter en société. L'ouvrage s'achève par l'évocation de l'angoisse du bourreau, car ce n'est pas une sinécure de faire passer des êtres humains de vie à trépas.À la description de crimes et d'horreurs à la Cour, succède celle de crimes et d'horreurs au village, puis en ville, enfin en justice. Illustres ou moins connus, tous ces événements sont révélateurs d'une ambiance et de certaines manières (bien peu conviviales, on en conviendra...) de se comporter en société. L'ouvrage s'achève par l'évocation de l'angoisse du bourreau, car ce n'est pas une sinécure de faire passer des êtres humains de vie à trépas.
Agrégé d'histoire et docteur ès lettres, Benoît Garnot est professeur d'histoire moderne à l'université de Bourgogne. Spécialiste de l'histoire de la justice et du crime, il a publié une cinquantaine d'ouvrages, dont une Histoire de la Bourgogne (avec Alain Rauwel) aux éditions Gisserot. -
The history of France has been eventful and dramatic, exciting and complex. By looking at the most outstanding moments in the long process of evolution which has shaped national identity, this book attempts to highlight the main traits that have made the country what it is today. It takes a look at the questions, controversies and uncertainties of the past. France, however, could not exist without the French people, once the subjects of a monarch, now citizens of the French Republic, and it is their life which is described here. History on this scale necessarily turns the spotlight on the men and women responsible for taking the decisions that govern and guide their fellow-citizens. They are the men and women who have created or been subjected to events, people who have supported or instigated collective movements. It also seemed appropriate to set France in its place within Europe and the rest of the world, to see how other nationalities considered, and continue to consider, the country. Lucien Bély was born in Lyon in 1955. He studied in Ecole normale supérieure and obtained the agrégation d'histoire and a thèse d'Etat. He is now Professor at the Sorbonne in Paris.
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Les alignements de Carnac, Anne de Bretagne, la révolte des Bonnets rouges, le naufrage de l'Amoco Cadiz... autant d'éléments de l'histoire bretonne que l'on croit connaître. Mais pour bien les comprendre, il faut pouvoir les replacer dans une histoire plus globale. La Bretagne, en effet, n'a jamais vécu en vase clos. Parcourir son histoire est l'occasion de retrouver des faits et des figures historiques célèbres. Elle donne aussi à voir l'existence banale des anonymes, hommes et femmes, Bretons et étrangers, qui sortent de l'ombre pour faire connaître leur cadre de vie. En quoi l'histoire de Bretagne est-elle originale ? Quelles en sont les spécificités, les permanences, les grandes ruptures ? Au-delà des clichés, cet ouvrage propose de découvrir ou de mieux connaître une longue et passionnante histoire.
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Histoire de la Savoie
Thérèse Leguay, Jean-Pierre Leguay
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Janvier 2012
- 9782755803365
La Savoie, Sapaudia des Burgondes ou Saboia des Carolingiens, est à la fois une entité géographique et historique, un comté, un duché à partir de 1416 dont les frontières mouvantes se sont étendues un moment de Genève à Nice et du Lyonnais au Piémont et à Turin, une simple province dans le royaume de Piémont-Sardaigne en 1718 et deux départements français.L'histoire originale et complexe de cette région frontalière, objet de convoitises, nous conduit depuis les origines préhistoriques, à travers l'époque gallo-romaine et la période féodale des Blanches-Mains, vers le rêve italien avec le transfert de la capitale de Chambéry à Turin en 1563, le premier rattachement à la France révolutionnaire et les réformes éclairées du buon governo au XIXe siècle. Dernière venue des provinces françaises, avec l'annexion en 1860, la Savoie entre dans l'ère des révolutions industrielle et touristique. Porte des Alpes, elle est devenue à l'aube du XXIe siècle, un trait d'union transalpin, un important carrefour économique, social, touristique européen.Jean-Pierre Leguay, professeur émérite d'Université en histoire médiévale, est coauteur avec Thérèse Leguay d'une Histoire de la Savoie aux Editions Ouest-France. Il a publié plusieurs articles consacrés aux Burgondes et aux Mérovingiens en Savoie, aux villes, à l'agriculture, aux artisans, aux écoles et à l'enseignement, aux Mendiants dans les Alpes du Nord.Thérèse Leguay, professeur agrégé d'histoire a enseigné à Aix-les-Bains. Elle est l'auteur d'une Histoire de la Savoie dans la collection des Documentaires Gisserot-Jeunesse et coauteur de l'Histoire de la Savoie aux Editions Ouest-France.
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Une histoire du crime dans le finistere
Annick Le douget
- Editions Jean-Paul Gisserot
- 1 Mars 2013
- 9782755803976
Vengeances des orgueils bafoués, crimes de miséreux, parricides ou bourreaux d'enfants... De ces faits de violence qui ont secoué la société finistérienne au XIXème siècle, Annick Le Douget a dégagé les thèmes universels de la haine, de l'honneur, de la folie, de l'amour contrarié. Elle a pu vérifier dans les dossiers des archives judiciaires l'influence de la misère ou de l'alcool sur le passage à l'acte criminel et loin d'être une épopée du crime, cette étude passionnante ouvre une fenêtre inédite sur les moeurs et les mentalités bretonnes à cette époque.
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Plus de 150000 exemplaires vendus, toutes éditions confondues!!!!!!! L'histoire de la France est à la fois riche et dramatique, passionnante et complexe. En retrouvant les grands moments d'une longue évolution qui a modelé l'identité nationale, ce livre cherche ainsi à dégager les traits essentiels qui font aujourd'hui le visage de ce pays.?C'est l'occasion de souligner toutes les interrogations, tous les débats, toutes les incertitudes du passé.?Cette France n'existe pas sans les Français, sujets du roi autrefois, puis citoyens de la république française, et c'est leur vie qui est présentée ici.?Une telle histoire doit laisser aussi une place importante aux hommes et aux femmes qui ont eu la charge de gouverner, de décider et de guider leurs compatriotes, qui ont fait l'événement ou l'ont subi, qui ont accompagné ou suscité les mouvements collectifs.?Enfin il a semblé bon de situer en permanence la France dans l'Europe et le monde, et de ne jamais oublier le regard que les autres peuples ont porté et portent sur elle. Lucien Bély est né à Lyon en 1955.?Ancien élève de l'Ecole normale supérieure, il est agrégé d'histoire, docteur ès lettres et professeur à la Sorbonne.
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Dès le renouveau urbain du Xème siècle jusqu'à la fin du XVème siècle Florence s'est attachée à éliminer ses rivales (Lucques, Sienne, Pise) pour dominer l'ensemble de la Toscane et se donner les moyens du grand commerce maritime. Elle se hisse, ainsi, sur le plan de la puissance financière et temporelle au niveau des plus grandes places économiques de l'Italie du Nord et de la Chrétienté (Milan, Gênes, Venise...) L'attachement passionné des Florentins à leur liberté leur permit de conserver à leur ville bien aimée son indépendance face à l'Empereur, au Pape et au roi de France dans le cadre d'un gouvernement communal que les Médicis eux-mêmes durent ménager avant d'établir leur seigneurie héréditaire (1570). Mais Florence est sans rivale à travers les siècles par l'exceptionnel éclat de sa culture qui fit d'elle, après l'Athènes de Périclès, le premier foyer de l'humanisme européen. Dans ce livre d'une rare densité mais d'une lecture aisée, l'auteur, éminent spécialiste des hommes d'affaires et des villes italiens du Moyen-Age, permet à chacun, qu'il soit étudiant, passionné d'histoire ou touriste cultivé, de comprendre l'apport exceptionnel de la ville du Lys et de Saint-Jean Baptiste tant à l'Italie - à qui Dante et Boccace donnèrent sa langue et sa prose et dont elle fut la capitale - qu'au monde occidental auquel l'Esprit, qui a soufflé à Florence aux XIVème et XVème siècles plus qu'il ne fit jamais en aucune ville du monde, a, notamment, donné la peinture moderne (Giotto), la pensée technique moderne (Vinci) la pensée politique (Machiavel), Michel-Ange et d'innombrables génies... alors que le Nouveau Monde prenait son nom du florentin Amerigo Vespucci... Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, après avoir été reçu premier à l'agrégation d'Histoire et géographie, fut membre de l'Ecole française de Rome, puis professeur à l'Institut français de Florence avant d'être nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, Président du jury de l'agrégation d'histoire, le grand historien est mort en 1965. En couverture : réplique du David de Michel-Ange devant le Palazzo Vecchio à Florence.?Photo Claudio Cozzi.