FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
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Dunkerque, 1939-1945
Serge Blanckaert
- FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
- Histoire
- 23 Avril 2016
- 9782402082358
Trente-neuf ans après la fin de la 2e Guerre Mondiale, voici le premier ouvrage embrassant l'ensemble des événements qui se sont déroulés à Dunkerque, de 1939 à 1945. La bataille de mai juin 1940, qui couvrit l'évacuation par voie maritime du Corps expéditionnaire britannique et d'une partie des unités françaises, et le siège de Dunkerque, qui dura de septembre 1944 à mai 1945, sont les temps forts de ce récit : ils sont rapportés sobrement, mais avec le souci d'informer avec précision tous les lecteurs, qu'ils soient ou non Dunkerquois. La période de la « Drôle de guerre » et surtout celle de l'Occupation tiennent aussi une place importante dans cette évocation. Journaliste dunkerquois, Serge Blanckaert était le mieux placé pour interroger de nombreux témoins de ces événements et reconstituer la vie quotidienne dans ces années sombres. Au fil des bombardements dévastateurs et des évacuations successives, Dunkerque devint une ville fantôme à l'étrange destin : noeud stratégique en 1940, terminus de la Bataille des Flandres ouverte le 10 mai, transformée en champ de ruines, libérée seulement le 9 mai 1945, elle fut la ville française occupée le plus longtemps par les Allemands. Pourquoi la garnison allemande, qui s'y était retranchée, bénéficia-t-elle ainsi d'un sursis alors que les Alliés auraient pu reconquérir Dunkerque sans difficultés ? Serge Blanckaert propose une réponse à cette question qui n'a d'ailleurs jamais été posée officiellement...
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Les Façades anciennes à Dunkerque
Guy Blazy
- FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
- Patrimoine
- 29 Octobre 2015
- 9782402020589
Malgré les nombreuses destructions qu'elle a subies au cours des guerres qui l'ont ravagée (notamment en juin 1940 où elle fut détruite à 90 %), la cité de Jean Bart conserve encore quelques constructions de la fin du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, vestiges ignorés d'un grand nombre de Dunkerquois... Guy Blazy, ancien conservateur du Musée de Dunkerque, nous invite à la découverte de ce « Dunkerque ancien », né du rachat de la ville aux Anglais en 1662. L'essor économique qui suit l'annexion par la France provoque un véritable « boum » démographique : des 5 000 âmes qu'elle compte en 1662, la ville passe à 11 170 habitants en 1695 puis à 13 700 en 1 736. Le besoin de construction ainsi que l'impulsion des édits et arrêts royaux poussent le Magistrat à réglementer l'architecture civile. Douze ordonnances sont ainsi promulguées de 1662 à la veille de la Révolution. Au-delà du souci, bien naturel, de veiller à l'urbanisation rationnelle d'une cité en expansion, tous ces règlements témoignent d'une volonté de « francisation » visant à intégrer au royaume de France la vieille ville Flamande. Les « tracasseries administratives » de l'époque ont eu au moins un immense avantage, c'est celui d'avoir laissé dans les archives municipales de Dunkerque quatre cartons d'autorisations de bâtir du XVIIIe siècle comportant entre autres un dessin d'élévation au crayon ou à l'encre, parfois aquarellé. Ces documents qui jusqu'à présent n'avaient pratiquement pas été exploités sont abondamment reproduits dans cet ouvrage et permettent, pour la première fois, de se faire une idée exacte de ce qu'était réellement l'habitation dunkerquoise sous l'ancien régime. À l'heure actuelle encore, un nombre non négligeable de façades dunkerquoises témoignent de cette architecture ancienne. Très menacées tant par les travaux d'urbanisme qui visent à « moderniser » le centre-ville que par quelques initiatives néfastes de certains propriétaires, elles se trouvent disséminées autour du port (rue Faulconnier, rue du Maréchal-French, rue Henri-Terquem, rue Saint-Jean, rue des Arbres), dans le quartier dit de la Basse Ville (rue de la Paix, rue Albert-Sauvage, rue Saint-Mathieu) dans les rues de l'Est, du Nouvel Arsenal et de Nieuport et surtout dans le quartier des rues de Beaumont, Soubise, Séchelles et Marengo.
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En ce temps-là... un gamin d'Eppe-Sauvage
Auguste Hanon
- FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
- Mémoire collective
- 26 Novembre 2015
- 9782402017343
Mon village est un musée. Les promeneurs du dimanche qui le découvrent au fond de la vallée de l'Helpe, au sortir d'un bois, le contemplent un instant et disent simplement : « c'est beau ». Puis ils s'en vont, laissant à leurs occupations les gardiens du pays - j'allais dire les survivants puisque de mille du temps de mon grand-père, il n'y en a plus que deux cents aujourd'hui. Il a bien fallu que je quitte aussi mon village natal. Quand j'y retourne je dis comme les « étrangers » : c'est beau, mais avec émotion car pour moi, Eppe-Sauvage est un musée plein de souvenirs. Ses routes, ses maisons, ses bois, ses talus, ses ruisseaux me racontent des histoires tout comme mes vieux amis d'enfance. Et je les entends même parler en mon « patois », du picard teinté de wallon, ce qui me fait dire : « je suis ici chez moi, c'est ici que je respire l'âme de mes ancêtres, c'est ici que sont les racines qui nourrissent toujours mes pensées... Oui, je suis un morceau de toi, pays de mon enfance ». Ce sont ces histoires-là que j'ai racontées dans ce livre, des histoires authentiques d'il y a cinquante ans et plus, tour à tour dures, tendres, gaies, émouvantes, cocasses... Elles marquent une époque de l'histoire de ce village clairière situé dans un repli de la frontière franco-belge, tout au sud du département du Nord... Mais bien d'autres villages de France, du Hainaut en particulier pourraient dire : « en somme, c'est aussi notre histoire. » Auguste Hanon
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Ascq, 1er avril 1944 : La Longue Marche du souvenir
Jean-Marie Mocq
- FeniXX réédition numérique (Éditions des Beffrois)
- Documents
- 1 Avril 2016
- 9782402020602
Quarante années se sont écoulées depuis ce premier jour d'avril 1944 où des éléments de la 12e S.S. Panzer division « Hitler Jugend » massacrent 86 habitants à Ascq dans le Nord. L'auteur, qui a déjà retracé les détails du drame en 1971 dans « Ascq 1944, la nuit la plus longue », apporte un nouvel éclairage sur l'itinéraire du souvenir. De la relation succincte du massacre et des comportements postérieurs à l'inauguration des stèles, plaques et monuments commémoratifs en passant par le procès, les visites officielles et le pardon chrétien, le lecteur est emmené dans un tourbillon de faits jusqu'ici méconnus et inédits. À une époque où il ne se passe pas une journée sans que, dans un coin du monde, les violences succèdent aux violences et que les vies humaines soient sacrifiées aux idéologies, au racisme, au fanatisme ou même à la terreur gratuite, ce long cheminement apporte le témoignage concret d'une bourgade que l'Histoire a inscrite dans ses pages...